Il y a quelques mois je me lançais dans l’aventure du flash déporté ou « Strobist ». J’ai eu l’occasion de faire quelques séances depuis, en grande partie pour me familiariser avec le matériel.
Lorsque l’on ne photographie quasiment qu’en lumière naturelle, ce n’est pas forcément simple de gérer l’éclairage artificiel. Certes, j’ai l’habitude d’utiliser mon flash cobra, essentiellement sur le boitier et orienté au plafond mais le passage au flash déporté nécessite un apprentissage certain.
Au départ, il s’agit de comprendre comment fonctionne la lumière, quels sont les différents types de réflecteurs, diffuseurs et quelles modifications ils apportent. Mes premières séances m’ont donné l’occasion de tester in situ les différentes combinaisons possibles (un ou plusieurs flashs, parapluies, softbox…). En montrant mes quelques images sur des forums ou ici, j’ai pu bénéficier de conseils très utiles pour me perfectionner dans cette technique, notamment sur le placement des sources et sur l’influence que cela peut avoir sur le rendu. Il me reste encore du chemin à parcourir et des expériences à faire mais je commence à « sentir » la lumière… c’est-à-dire que je ne suis plus obligé de réfléchir longuement ou de me plonger dans l’un de mes livres pour créer un set-up donné.
Bref, je me sentais prêt pour me lancer dans la conception d’une image de A à Z. Comme je n’ai pas (encore) de projet photo bien construit, j’ai décidé de participer aux défis lancés par le collectif Strobi.fr. Il s’agit de réaliser, en technique Strobist, une image dans le thème proposé chaque mois. En ce moment, le thème était « Un vrai désastre » ; c’est très vaste et de multiples interprétations sont possibles.
Trouver l’idée
Au départ, j’étais peu inspiré mais en passant un jour devant une maison en ruines, j’ai eu un flash 😉 Dans ma tête, j’ai vu un homme, de dos, face à une maison quasi démolie, un chapeau à la main, l’air abattu. Au niveau lumière, j’imaginais un flash qui l’éclairerait par dessus plus 1 ou 2 flashs pour illuminer les ruines, si possible de l’intérieur ou par derrière. En fait, j’avais aussi en tête une scène du film « There will be blood », un chef d’oeuvre de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day Lewis, dans laquelle il contemple, impuissant, l’incendie qui ravage l’un des ses puits de pétrole. Mon image était construite dans ma tête, il ne me restait plus qu’à trouver un lieu idéal pour la mettre en scène
Extrait de « There will be blood « de Paul Thomas Anderson
Trouver le lieu de prise de vue
J’avais quelques idées en tête, dont 3 maisons en chantier, abandonnées, vers chez moi mais pour augmenter mes chances de trouver le lieu idéal, j’ai fait appel à mes « amis Facebook » et à mes followers Twitter. Je suis un fervent défenseur des réseaux sociaux pour le lien qu’ils peuvent créer entre les gens et une fois de plus je n’ai pas été déçu! J’ai demandé si quelqu’un connaissait une maison abandonnée dans ma région et en quelques minutes j’avais plusieurs adresses localisées sur Google Maps! Parfait! Au final, en explorant une des adresses, je suis tombé par hasard sur une extraordinaire maison abandonnée depuis plusieurs années, cachée au milieu de la végétation. Un peu abimée, juste ce qu’il faut pour comprendre qu’elle n’est pas entretenue depuis au moins une dizaine d’année, peu vandalisée (pas de tags): idéale pour mon shooting. Il y a juste un problème: c’est un peu la forêt vierge autour! Donc il va falloir ruser pour se trouver un angle de vue un peu dégagé…
Trouver les modèles et assistants
J’avais ma maison, il ne me manquait plus que mes modèles. Comme je l’avais dis dans mon article sur mes premiers shootings, je n’aime pas trop les modèles professionnels, trop « lisses » et formatés à mon goût. J’ai donc à nouveau fait appel à mes contacts Facebook et Twitter en demandant à la fois des modèles et des assistants. Avec cette maison, mon idée de départ avait un peu changé et je cherchais alors un homme et une femme en tant que modèles. En pleine fête de la musique, certains de mes contacts étaient intéressés mais pas forcément disponibles. Au final, j’ai « trouvé » un jeune couple, Virginie et Sébastien… qui, cerise sur le gateau, attende un heureux évènement pour le mois de septembre. Exactement ce qu’il me fallait pour ma scène!
Quant aux assistants, c’est Christian, l’un des internautes qui suit mon blog et Christine, une collègue, qui se sont portés volontaires pour me donner un coup de main. Et quand il a appris que mon shooting avait lieu dans son village, Josh Fassbind m’a également dit qu’il viendrait « faire un tour » 😉
Et voilà, comment, en une demi-journée on peut trouver un lieu de shooting et du « personnel » 😀 Sans Facebook, je serai peut-être toujours en train de tourner en voiture dans ma région pour trouver un lieu en me demandant qui je pourrai contacter pour faire le modèle. Sans compter que l’on imagine souvent que les gens qui nous entourent n’aiment pas être sur les photos. Avec les réseaux sociaux, on propose et on est souvent surpris par les réponses positives que l’on reçoit. La plupart des gens sont prêt à donner un tuyau, un coup de main et à participer à ce que vous leur proposez!
Le shooting
Leçon n°1: Rien ne se passe comme prévu
C’est la première chose que j’ai apprise! Au départ, je voulais une photo d’un homme devant des ruines, puis en découvrant cette maison, j’ai pensé à un couple devant leur maison en piteux état: lui assis sur les marches la tête dans les mains, elle, enceinte, portant un seau trop lourd pour elle passant devant la fenêtre. Au niveau éclairage j’imaginais un flash éclairant Sébastien du dessus et un flash dans la maison éclairant Virginie par la fenêtre.
Seulement voilà. Même en débroussaillant pas mal je n’avais pas du tout un bon angle pour mon shooting… J’avais fait mon repérage un peu vite et sans appareil photo avec moi. Si j’avais mis l’œil dans le viseur, j’aurai tout de suite vu que ça ne fonctionnait pas!
Alors,une fois sur place, on a exploré un peu le jardin et on est tombé sur des dépendances, en bois, recouvertes partiellement de végétation. Exactement ce que je cherchais en fait: une maison très modeste, un peu délabrée même pour y placer mes personnages.
Comme quoi, j’étais très loin de mon idée de départ mais au final, c’est aussi bien. L’image que j’ai pu créer correspond parfaitement à mon but: exprimer un sentiment de misère, d’abattement chez un jeune couple.
Leçon n°2: Organiser les lumières de manière logique.
Au départ, une fois la scène en place, j’ai eu l’idée de placer un flash dans la maison pour en éclairer l’intérieur, une softbox pour éclairer Sébastien par dessus et une sur la droite pour éclairer « mieux » Virginie qui se tenait dans l’encadrement de la porte. Sympa mais pas du tout logique!! Pour que ma scène soit réaliste il fallait que la placement de mes lumières soit logique. En gros, dans la vie de tous les jours, en extérieur, on a une source principale de lumière (le soleil, la lune) et éventuellement une source secondaire, en l’occurrence dans la maison (lampe, bougie). Il fallait donc que je respecte cette réalité pour que ma photo soit équilibrée.
Evidemment, je n’ai pas pensé à ça tout seul! C’est Josh qui m’a rendu attentif à cette « règle » 😉 Ça coule de source une fois qu’on le sait mais encore faut-il l’avoir expérimenté. Je pense que cette règle (qui n’est pas forcément vraie en studio) est un point essentiel dans la préparation d’un set-up de qualité!
Moralité: entourez-vous toujours de personnes plus compétentes que vous!
La suite de la mise en place était très classique: réglage de la puissance des flashs, de la distance lumière-sujet, placement des personnages, choix du cadrage… Quelques essais plus tard, la photo était dans la boite!
Et en bonus, le schéma de lumière!
3 flashs cobra (Yongnuo 568EX II et 560III et un canon speedlite 430 EX II):
– 1 dans la cabane qui éclaire le plafond
– 1 diffusé par un parapluie translucide et orienté vers Virginie
– 1 dans une octabox de 80cm orienté vers Sébastien et Virginie (incliné de 30° environ)
Pour varier un peu, on a remplacé Sébastien par Christian qui était venu faire l’assistant puis j’ai ensuite photographié le couple dans une posture plus classique dans le même décor.
Conclusion
Pour ma première vraie séance construite autour d’une idée forte, je suis ravi. La photo serait certainement encore perfectible (habits des personnages à travailler, un petit débouchage des ombres sur Sébastien, une focale moins grand-angle pour avoir moins de déformation dans les angles (mais impossible à faire sur ce site à moins de couper des arbres).
Ce fût un grand plaisir de travailler avec Virginie et Sébastien, qui m’ont fait confiance pour réaliser cette photo et je les en remercie! Quant à Josh, il m’a ouvert les yeux sur un point essentiel de la photo Strobist et je lui en suis reconnaissant. Dommage qu’il parte vivre à Los Angeles dans quelques jours… il faudra que j’aille lui rendre visite!
Comme cette photo me plait, je l’ai donc proposée au collectif Strobi.fr en espérant qu’elle plaise aux membres. Quoi qu’il en soit je réfléchis déjà à la prochaine édition… et j’ai plein d’idées!
Et vous, que pensez-vous de cette photo? Est-ce qu’elle exprime le sentiment de misère que je recherchais?
Sacré travail et résultats à la hauteur !
J’aime beaucoup le rendu. Bravo !
Si j’avais une remarque à faire, je trouve que cela aurait été bien de « salir » un peu les mains et les visages des modèles, pour aller jusqu’au bout du concept de misère : pas de quoi se laver dans cet environnement délabré, mais le résultat parle quand même déjà bien de lui-même !
(Et décidément, le monde est vraiment petit 😉 )
Merci Sébastien! Ta remarque sur les modèles trop propres est juste (en même temps doit-on être pouilleux si on est pauvre?) 😀
Et oui, le monde est petit! C’est ça que j’aime à Genève: une ville internationale mais à taille humaine 😉
J’ai lu l’article comme une histoire, c’était très plaisant, et sympa de voir l’évolution d’une idée de base.
Le décor est génial, la lumière est très bien, les compositions aussi, mais pour le sentiment de misère, je trouve que les gens sont un peu trop propres sur eux. Il aurait fallu des vêtements un peu plus abîmés ou salis.
Merci Pastelle. Et heureux de voir que ma description de la séance se lit comme une histoire. C’est comme ça que je l’ai vécu et c’est ce que j »aime dans la photo « mise en scène »: on vit une histoire entre l’idée et la photo finale.
Je vois qu’on a commenté en même temps avec Seb, pour dire la même chose. 🙂
Personnellement je trouve que l’éclairage de l’exterieur ne fait pas naturel, probablement à cause de l’absence de lumière sur le lierre.
Ce coin sombre montre tout le subterfuge de ton éclairage.
Je pense aussi que tu peux travailler sur les températures de lumières pour ne pas garder cette lumière uniforme à l’intérieur et à l’exterieur.
L’idée est bonne mais perfectible
Merci pour ton commentaire avisé Pyrros! Peut-être que j’aurai du opter pour un parapluie translucide qui « arrose » plus la scène. On était gêné par des arbres (en forme de haie) pour reculer plus la softbox mais on aurait pu placer le parapluie derrière pour créer plus d’ombres « naturelles » par projection.
Pour les températures de couleurs, je pensais que le bois présent dans la maison réchaufferait assez la lumière du flash mais j’aurai du tester avec mes gélatines… la prochaine fois 😉
effectivement le parapluie translucide peut avoir un meilleur effet. En même temps si tu ne peux pas reculer ton éclairage ça va être compliqué d’avoir une lumière plus diffuse comme à travers des arbres.
Si, en fait, on aurait pu mettre le parapluie derrière les arbres (haies de laurier très dégarnies). En reculant suffisamment on pourrait jouer avec les ombres des branches.
Chapeau bas ! Le résultat est d’une part très pro dans le rendu et très sympa côté compo.
j’aime beaucoup l’ambiance, ce côté portrait posé.
Bon, il y a tout de même un aspect conte de fée moderne. Je veux dire par là que malgré le titre et la mise en scène, les personnages sont trop propres sur eux pour être vraiment crédibles dans une situation de misère. Un conte quoi 🙂
Merci Ronan! Comme tout le monde tu trouves les personnages trop propres 😉 C’est un point que je n’ai pas pris en compte. J’ai juste dit à mes modèles de s’habiller « campagne » mais sans penser que leur tenue pouvait influencer à ce point la lecture de la photo!
J’imagine que la gestion de l’éclairage occupe déjà une bonne partie de l’esprit dans ce genre mise en scène.
Je voulais juste ajouter que ta série me rappelle les photos d’un photographe dont le nom m’échappe complètement pour le moment : des mises en scène de la vie quotidienne mais avec une ambiance tendue (le drame ou le malaise sont sous-jacents) et un éclairage très travaillé (gros matériel), souvent en nocturne.
Bon, évidemment, sans le nom, ça n’avance à rien 😐
Je vois de qui tu veux parler mais impossible de me rappeler du nom…
Déjà pour commencé bravo, la préparation, la recherche etc c’est du boulot. J’aime beaucoup le résultat final, je trouve cette photo très parlante, effectivement on s’appitoie un peu pour ce couple dont on ne sais rien mais dont on imagine la détresse.
Sinon la mise en place des lumières moi de mon niveau de photographe amateur je n’oserai pas mettre mon grain de sel, mise à part qu’effectivement comme dit Pyrros le fait qu’il y ai une zone d’ombre nous dit que ce n’est pas une lumière naturel certes mais je reste sur mon avis que le résultat parle.
Les habits je ne suis pas d’accord avec toi, Sébastien a un tenue des plus basic, limite bohémien et je trouve que ça s’accorde parfaitement à l’ambiance de la mise en scène.
Encore bravo j’aime beaucoup.
Stef
Bien vu pour la lumière. Comme je l’ai dit à Pyrros, un parapluie aurait pu donner un meilleur rendu. Après, il y a un petit côté « saint-esprit » qui me plait aussi!
Pour les fringues, le coté bohémien est intéressant… aussi!
Bravo Marc, pour un premier essai en situation, je trouve que tu t’en sors très bien !
Je trouve la (les) photo(s) vraiment réussi, un éclairage bien dosé je trouve. Et puis la partie sombre en extérieur donne une impression d’isolement de la maison, comme si la lumière du soleil ne passait qu’à travers les branches ^^
Après pour l’aspect « misère » pure, c’est vrai que les sujets sont trop propres 🙂 Mais je pense que l’essentiel est la bonne gestion de ton éclairage 😉
Vraiment chapeau, bravo, belles photos ! Vivement les prochaines !
Est ce que ton flash en intérieur aurait pu être remplacé par une lampe classique (sans penser à l’alimentation de la lampe ^^) ? Vu qu’il éclair un sujet immobile (le plafond de la pièce), je me dis que ça passerai. 🙂
merci pour ton commentaire Thomas! Pour répondre à ta question, je pense qu’une lampe classique n’aurait pas suffit car nettement moins puissante qu’un flash. En tout cas, on a beaucoup plus de souplesse avec un flash cobra. J’aurai peut-être dû utiliser une gélatine CTO pour réchauffer la lumière par contre pour simuler un éclairage tungsten ou bougie.
Ok, je comprend ! Et je découvre l’utilité des gélatine 😉 Merci !
Je ferai bientôt un article sur le sujet!
C’est vraiment superbe, l’image est très convaincante. Comme je te le disais sur facebook, elle me fait penser à une scène de « la petite maison dans la prairie » *j’adore cette série, je connais tous les épisodes par coeur* avec cet homme qui semble pensif et un peu abattu devant l’avenir un peu incertain de sa famille, et sa femme, debout un peu fatiguée mais qui couve son mari d’un tendre regard, c’est vraiment bien composé.
J’espère que tu feras d’autres shoots de ce genre, avec plusieurs scènes, peut-être. 🙂
En tout cas, j’aime bien l’idée de l’entraide sur facebook, c’est exactement la même chose avec le tournage de la mini-série web de mon frère à laquelle je participe en tant que photographe. Il « recrute » sur facebook, que des volontaires qui veulent donner un coup de pouce et l’aider à réaliser son projet, comme quoi, on a beau diaboliser facebook et le net en général, depuis 7 ans que je suis dessus, je n’y vois que des avantages et de belles rencontres. 🙂
Tu résumes bien la situation de toutes les personnes qui font un usage « intelligent » des réseaux sociaux. Les relations « numériques » ne remplaceront jamais les vraies rencontres et les projets communs à réaliser IRL!
Bravo Marc,
J’aime bien l’atmosphère que dégagent tes images… même si elles ne sont pas « parfaites » dans l’ensemble je trouve que ça fonctionne bien !
Très interessant de partager avec nous ta démarche et ton idée.
On voit encore ici l’importance du « réseau » pour trouver lieux et modèles simplement.
J’ai une question : j’ai vu que tu utilisais précédemment un parapluie translucide de 170cm, qu’en penses-tu ? Es-tu satisfait de sa lumière ? J’envisage d’en acheter un pour « simuler » une lumière à travers une grande fenêtre… il y a la softbox Westcott 50″ qui me tente aussi mais ce n’est plus du tout le même budget 😉
Merci pour ton passage ici Samir! Concernant le parapluie 170cm, j’ai fait quelques essais comme ça mais pas encore sur un vrai shooting. J’ai un projet en tête pour l’utiliser et je pense que j’utiliserai 3 flashs groupés dedans, pour avoir plus de puissance mais aussi pour éviter les points chauds quasi inévitables avec une telle surface en utilisation par transparence.
Je ferai un retour sur ce parapluie quand j’aurai fait ce shooting!
Et comme tu dis, la softbox 50″ a l’air pas mal mais pas du tout le même budget 🙁
Bonjour,
En effet, je trouve le titre de la photographie « misère » pas vraiment approprié. Je trouve que l’ambiance générale fait plus penser à nature, vie en autarcie.. mais aucunement misérable. La jeune femme est enceinte et je trouve le message positif.
Sinon, j’aime beaucoup les éclairages et les mises en scène et les photographies. Bravo !
Toutes les interprétations sont possible en effet. Au final je pense que cette image peut exprimer les 2 facettes d’une même situation. La misère mais aussi l’espoir apporté par l’enfant à venir…
Bravo l’artiste ! Pour une première mise en scène de ce genre en extérieur, c’est sacrément réussi 😉
Quant à l’article, c’est régal de suivre l’histoire, de la préparation à la réalisation !
Hâte de voir tes prochains shootings stobist !
Merci Seb! J’aime bien partager mon cheminement. A force de parcourir les blogs, je sais combien on peut apprendre de l’expérience des autres!
Je viens un peu tard et rapidement, car j’ai pas beaucoup de temps (entre le Workshop Canon CPS d’hier, mon cours macro de samedi…etc) je suis un peu stressé ^^
Mais superbe réalisation, pour moi sans aucun doute tes meilleurs images strobistes jusqu’à présent!
Merci Franky! Venant de toi ce commentaire me touche et m’encourage à persévérer!
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