Il y a quelques mois, j’avais testé DxO Optics Pro. Aujourd’hui, c’est au tour de Capture One Pro de passer sur le banc d’essai. Alors que c’est un produit couramment utilisé par les professionnels de la photo (notamment ceux qui utilisent du matériel Phase One – l’éditeur de ce logiciel), il reste relativement confidentiel auprès du grand public.
Je l’avais déjà essayé il y a quelques années (version 6 si ma mémoire est bonne) mais sans grande conviction. A l’époque, Lightroom, son grand rival, sortait du lot: une ergonomie tip-top, rapide, puissant. Capture One était une grosse usine à gaz qui me refroidissait.
Puis, il y a quelques mois, la version 8 est sortie: plus complète, avec, entre autres, un moteur de dématriçage plus pointu, l’ajout de grain, des améliorations de l’outil clarté, une meilleure gestion du bruit numérique… Je me suis repenché sur ce logiciel et après plusieurs semaines d’utilisation, je vous propose de faire plus ample connaissance avec lui. Plutôt que de passer en revue toutes les fonctionnalités, je préfère vous expliquer pourquoi j’aime travailler avec Capture One… et pourquoi je regrette parfois Lightroom.
5 raisons de choisir Capture One
1. La fidelité du dématriçage par défaut
C’est certainement le point le plus agaçant sur Lightroom: vous ouvrez un fichier RAW… pendant une demi-seconde il s’affiche tel que vous le voyiez sur votre boitier ou sur un JPG « boitier » puis change d’aspect, notamment la colorimétrie. Pourquoi? Difficile de savoir mais j’imagine qu’il exsite une une version jpg miniature, encapsulée dans le fichier RAW qui s’affiche à l’ouverture avant de laisser la place à l’image interprétée par Lightroom. Evidemment, on peut corriger cela en appliquant à l’importation les réglages que l’on souhaite par défaut mais ce n’est pas un bon point pour Lightroom.
Avec Capture One 8, le dématriçage de base est nickel! Attention, il n’est pas neutre, c’est une illusion de croire qu’un dématriceur est capable de sortir une image parfaite. Ce type de logiciel interprète le fichier RAW et on observe donc des différences suivant les logiciels et les fichiers RAW. En tout cas, avec mes CR2 (format RAW Canon), le résultat est excellent et correspond à ce que j’imaginais en « sortie de boitier ».
Avec les tons couleurs peau on note également une différence importante, avec des teintes plus chaudes.
Je constate que cette différence d’interprétation de base se retrouve aussi bien avec mes RAW Canon (EOS 6D) que Sony (RX100 III)
D2. Un catalogage efficace
Le catalogage est désormais aussi efficace que celui proposé par Lightroom mais structuré différement:
On parle ici de catalogues et de sessions: pour les distinguer c’est assez simple, le catalogue permet d’organiser vos photos de manière relative: par exemple, vos photos de l’anniversaire de grand-maman sont sur votre disque dur, dans un dossier « famille ». Vous demandez à C1 de créer un catalogue de ces photos mais sans nécessairement les déplacer. Le catalogage par Sessions est plus global: C1 range physiquement dans un même dossier « physique » tous les fichiers images, de réglages…
A l’intérieur des sessions ou des catalogues, on peut créer des albums pour un niveau de tri supplémentaire.
Evidemment, on retrouve toutes les fonctions classiques d’attribution de métadonnées, notation, balisage couleur
Carré, pratique, rien n’a redire sur ces fonction. On peut juste mentionner l’importation, très complète.
Pour ma part, je suis un utilisateur a minima des fonctions de catalogage: je sauvegarde tout dans des dossiers physiques par année/Evènements avec des noms de fichiers explicites. C’est un peu basique mais je m’y retrouve toujours! Je n’utilise pas les métadonnées, n’ayant pas des dizaines de sujets différents.
2. La puissance des réglages
Avec C1, on est pas loin du top en matière de réglages: les possibilités sont quasi-infinies. Les réglages sont d’une très grande précision en particulier pour l’accentuation, tons foncés tons clairs, clarté ou la gestion des couleurs.
Comme dans de nombreux logiciels, des curseurs permettent de doser les réglages, un double clic remet à 0. Certains modules disposent d’un mode auto, pas toujours efficace (pas d’erreurs mais un rendu un peu « mathématique »). On peut aussi copier et coller des réglages, les sauvegarder comme les « presets » de Lightroom.
L’outil vedette de C1 depuis sa version 8.2 est le nouvel outil de balance des couleurs, très ergonomique!
3 roues distinctes permettent de jouer sur les tons sombres/moyens/clairs avec pour chaque roue la possibilité de choisir une couleur, sa saturation et sa luminance. Très intuitif et efficace pour des retouches avancées, traitements croisés… Difficile de s’en passer après.
Le traitement en noir et blanc fonctionne sur le même principe que Lightroom: des curseurs permettent d’agir sur les différentes teintes pour travailler avec précision de beaux noirs et blancs.
D’une manière générale, les retouches sont propres et génèrent très peu d’artéfacts ou d’aplats. On peut pousser les curseurs assez loin sans crainte et le paramètres de réglages sont assez pointus: par exemple pour l’effet « HDR » on a le choix entre plusieurs mode dont un nouveau venu « Naturel » très réussi.
Un petit exemple avec le débouchage des ombres:
3. Les retouches locales par calque
Voilà un outil qui ne peut plus être sacrifié par les derawtiseurs: même si on peut toujours travailler sa photo dans Photoshop, c’est vite une perte de temps de passer d’un logiciel à l’autre, en particulier pour les retouches locales de base (supprimer un défaut, saturer une partie de l’image…). Il est donc indispensable de proposer cette fonctionnalité. Alors que Lightroom fonctionne avec une sorte de UPoints, que l’on place sur la photo, C1 fait le choix d’un système de calques (jusqu’à 16 par photo): cela revient un peu au même (les UPoints d’Adobe sont sur des calques cachés) mais lorsque l’on fait des retouches avancées, avec plusieurs zones retravaillées, la gestion par calque est beaucoup plus efficace, surtout si on nomme bien chacun d’entre eux. Tous les réglages ne sont pas disponibles en mode calque mais la liste est longue, y compris la gestion de la balance des blancs, la réduction de bruit!
4. La personnalisation de l’interface
J’avais testé brièvement les versions précédentes mais l’aspect trop complexe de l’interface m’a vite rebuté. J’ai découvert en travaillant avec cette version que l’on peut personnaliser l’interface à volonté: outils à droite ou à gauche, ajout/suppression d’outils, création de barre d’outil personnalisées. Il faut juste prendre le temps d’organiser son espace de travail et le gain de temps est radical. Finalement, on utilise toujours un peu les mêmes outils et on n’a pas besoin de les avoir tous sous la main!
5. Le module de sortie complet
C’est l’un des points forts de ce logiciel et il surpasse Lightroom dans ce domaine: le module est très complet et surtout très souple: il permet par exemple de sauvegarder des formats de sortie particuliers et il suffit de les selectionner en exportant les images pour obtenir les format, taille, espace colorimétrique de son choix… en même temps! On peut par exemple, faire en 2 clics, un export 1500×1000 en jpg80 et un en résolution maxi en TIFF. Super pratique! Evidemment, on peut également renommer par lot, appliquer un filigranne, ajouter des métadonnées… Attention par contre si vous attibuez un nom de fichier sortie qui est déjà utilisé… C1 ne vous demande pas s’il faut écraser le fichier déjà existant, ou non!
5 raisons d’hésiter…
1. L’interface austère
Eh oui, malgré les menus personnalisables ça reste une usine à gaz, avec des options bien cachées, des cases à cocher, décochers, des icones toutes petites… Bref, c’est perfectible. Rien de rédibitoire mais il faut un temps d’adaptation plus long qu’avec son concurrent direct. Objectivement, les fonctions « avancées » sont bien plus nombreuses que dans Lightroom mais il faut parfois chercher un peu pour les trouver… et s’en rappeler si on ne les utilise pas souvent.
2. La prise en charge des corrections optiques limitée
Certainement le point qui me frustre le plus: si les RAW sont très largement pris en charge par C1, les corrections optiques sont loin d’être disponibles pour tous les objectifs, y compris les plus courant. Par exemple mon Tamron 24-70mm f/2.8 ne l’est pas. Dommage… Il est bien sûr possible de créer soi-même un « profil LCC » en photographiant mais cela ne concerne si j’ai bien compris, que les défauts de type « couleur » ou « luminosité alors que c’est l’aspect « déformation » qui m’intéresse le plus… Bref, je trouve assez incompréhensible de faire l’impasse sur tout un parc optique, certe minoritaire mais bien réel.
3. Le prix
229€ en version « boite » ou 12€ par mois (-10% avec le code AMBMARC) contre 130€ pour Lightroom… ça fait une belle différence. Mais même avec cet écart de prix le jeu en vaut probablement la chandelle, l’éditeur danois apportant régulièrement des améliorations, y compris dans une même édition (l’arrivée de l’outil de balance des couleurs avec la version 8.2 par exemple). La dernière version de Lightroom basée sur des nouvelles fonctions (un peu gadget pour certaines) a déçu pas mal de ses utilisateurs réguliers. Même si des améliorations en terme de dématriçage ont dû être effectuées (officiellement c’est toujours le processus 2012!) , elles ne sont visiblement pas spectaculaires si j’en crois les 1er tests de Lightroom 6 parus… et Adobe ne communique pas dessus, ce qui est un signe!
4. Pas de modules de partage
C’est un gadget pour certains, mais c’est parfois bien utile de pouvoir partager directement depuis son logiciel préféré, sur une galerie Flickr ou Facebook. J’imagine que le développement d’un tel module ne doit pas être compliqué… alors pourquoi ne pas l’implémenter dans une prochaine version? Les réseaux sociaux, galeries et autres espaces de stockage ne sont plus des épiphénomènes. C’est aujourd’hui le meilleur moyen de diffuser son travail.
5. Une communauté d’utilisateurs francophone très limitée
Contrairement à Lightroom très utilisé partout dans le monde, la part de marché de Capture One est plus limitée. Logiquement la communauté d’utilisateurs est également réduite. Difficile donc de trouver des sources d’informations, des tutos, des presets pour C1, surtout en français. Mais quelque chose me dit que cela pourrait évoluer positivement!
Avant de conclure cet article, je vous propose de lire le témoignage de deux utilisateurs réguliers de Capture One Pro 8, David Tavan et Anthony Passant, photographes professionnels.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Anthony: Salut à toutes et tous ! Je suis Anthony, 37 ans, papa de deux princesses de 6 et 8 ans, passionné d’art en général (peinture, musique, sculpture, dessin…), et de photographie en particulier !
David: J’ai 45 ans, je suis marié depuis 24 ans et suis le père d’un futur prof de français
Comment décririez-vous votre pratique de la photographie ?
Anthony: Acharnée ! ^^ Je ne fais de la photo que depuis 2011, mais c’est très vite devenu un quotidien, et même une activité professionnelle il y’a peu, pour répondre aux besoins de particuliers comme de professionnels. J’essaie de tout faire moi-même, de la prise de vue à la retouche, ce qui peut donner quelques frustrations parfois, mais une fierté d’autant plus grande une fois le résultat à mon goût !
David: Avant tout la photographie est une passion, je ne pense pas que sans passion on puisse faire quelque chose de bien dans ce milieu.
Après avoir en amateur, photographié beaucoup de paysages de bâtiments, je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse mon métier, alors je me suis formé grâce à creative live etc. et je me suis astreint à plus de deux ans de photos de concerts pour apprendre à maitriser les conditions les plus pourries .
Ce qui, soit dit en passant me rend de grand service maintenant.
Maintenant je me suis professionnalisé dans le mariage (d’où l’utilité du travail en basse lumière) et le reportage en général …
De sucroit j’ai acheté le dernier workshopd Zack Arias OneLight 2.0 et là je me suis dis strobisme me voilà 😉
Depuis combien de temps travaillez-vous avec Capture One ?
Anthony: Depuis Décembre 2014, donc pas si longtemps que ça, mais j’avais déjà eu l’occasion de voir des vidéos de présentation et webinars par Michael Woloszynowicz (Vibrant Shot Photography), qui m’avaient déjà bluffé de par la qualité du rendu, même sans utiliser un boîtier moyen format.
David: J’ai migré tout mon travail sur Capture One il y a deux mois. L’inconvénient est que j’ai du refaire toute la post prod sur mes RAW depuis 3 ans, mais ça m’a permis de comprendre comment fonctionne la bête et je commence à bien le maitriser, mais force est de reconnaitre que nos amis Danois nous réservent encore de bonnes surprises.
Le cas échéant, utilisiez-vous un autre logiciel avant ? Pourquoi avoir changé ?
Anthony: J’ai utilisé plusieurs logiciels à différentes périodes, Lightroom, Camera RAW, Aperture, j’aimais beaucoup Lightroom, mais une manipulation malencontreuse m’avait ruiné toute l’organisation de ma bibliothèque photo, donc j’avais fini par utiliser Bridge et Camera RAW, puis Bridge et Lightroom, et enfin, arriver sur Capture One, 7 dans un premier temps, puis le 8 Pro, et 8.1 Pro, avec son lot d’améliorations !
David: J’ai travaillé sur Lightroom depuis sa version 3 jusqu’à CC, à la sortie de CC grosse déception, pour moi la seule grosse nouveauté fut l’accélération matérielle… Le reste je considère que c’est du gadget HDR, Panorama …
Mais ce qui m’a fait changé est le rendu de Capture One, les RAW sont interprétés d’une manière beaucoup plus juste à mon gout dans C1. Je le trouve plus rapide que LR. Afin de ne pas dire trop de bêtises j’ai passé les deux jours passés à travailler un peu sur Lightroom, je n’y avais pas touché depuis plus d’un moi et j’ai vite arrêté, trop lourd, lent, le rendu BOF
Quels sont selon vous les points forts du logiciel ?
Anthony: Dans le désordre, je dirais la gestion des couleurs, la précision de ses réglages, et sa simplicité d’utilisation, même si on a tendance à perdre ses repères en arrivant d’un autre logiciel, une fois son organisation comprise, c’est un jeu d’enfant, et un vrai régal !
David: L’interprétation des RAW deux images valent mieux qu’un long discours (le jazzman bleu est l’après Marc 🙂 )
– La gestion des couleurs, une gestion plus fine plus précise, la possibilité de faire du color grading simplement .
– Le débruitage qui ne lisse pas comme lightroom enfin beaucoup moins
– Le tethering made by Phaseone un exemple à suivre
– Meilleure récupération des hautes lumières, mais Capture One rien que pour la manière dont il interprète les RAW, vaut le détour.
Et les points faibles ?
Anthony: Sa gestion de bibliothèque, c’est un des points que j’ai le moins compris, du coup j’utilise le Finder Mac pour organiser mes dossiers, mais en dehors de cela, c’est un logiciel qui correspond à 100% à mon besoin !
David: Il y en a et pour moi les plus gros manques :
– Pas de prise en charge en import des TIFF multilayer ou PSD, lorsque je fait un portrait mode je l’exporte vers photoshop, je créé mes claques pour le split frequency, dodge & burn, etc … impossible de renvoyer ce fichier dans C1 ni en TIFF ni en PSD sauf en TIFF sans calques et ça je ne peux pas, je garde tous mes calques, donc il faut un peu revoir son Workflow
– Pas de possibilité « facile » d’exporter un lot de photo vers photomatix par exemple
Qu’attendez-vous des prochaines versions ?
Anthony: Une amélioration de la gestion de bibliothèque, de l’outil d’importation d’image, et peut être optimiser d’avantage son utilisation via une tablette graphique, notamment pour l’utilisation des pinceaux !
David: Comme dit précédemment la prise en charge de tous les TIFF multilayer me suffirait.
Quelques images développées par David (les plus sombres sont issues du 6D à 6400 iso)
Un avant/après de David:
Anthony nous propose un petit panorama de ses traitements favoris sur Capture One
Conclusion:
La grande question qui se pose… et qui a motivé la réalisation de ce test est: faut-il développer ses photos avec Capture One? Et la question subsidiaire: faut-il abandonner Lightroom, le logiciel le plus utilisé actuellement?
Lightroom reste plus facile d’accès, convivial, complet (avec ses modules Livres/Web…), relativement rapide si on prend soin de créer régulièrement de nouveaux catalogues. Il est également performant dans la plupart des domaines importants du développement RAW. On pourra par contre lui reprocher une évolution timide ces dernières années (la version 6 ne semble pas être une révolution… avec la reconnaissance faciale ou le pinceau sur filtre radial) et une politique tarifaire discutable (une version boite low-cost et une version abonnement pas si intéressante financièrement si on n’a pas besoin de Photoshop). DxO est un bon challenger avec un traitement du bruit de très bon niveau, une excellente correction optique (le calcul des propriétés optiques est tout de même le métier de départ de DxO) mais qui souffre d’une lenteur trop importante et ne propose pas de fonction de catalogage.
Et Capture One? Finalement, c’est probablement le meilleur choix en 2015. En avance sur tous les autres pour la colorimétrie, le traitement par défaut des RAW, des fonctions avancées puissantes (et utiles pour les pros!). comme le mode connecté, les différents profils de sortie. Son ergonomie particulière a aussi l’avantage d’être parfaitement adaptable aux habitudes de travail. Il lui reste des progrès à faire dans les domaines que nous avons évoqués dans cet article mais Capture One mérite franchement le détour et je vous encourage vivement à le tester pendant 30 jours gratuitement. A l’occasion de la sortie de ce test, vous pouvez même bénéficier de 10% de réduction sur l’achat de la licence en utilisant le code « AMBMARC ».
Pour ma part, C1 est devenu mon logiciel principal pour le traitement de mes images. Chaque mise à jour apporte son lot d’amélioration: depuis sa sortie, en septembre 2014 , la version 8 en est déjà à sa sous-version 8.3. avec des nouveautés comme la balance des couleurs dans la version 8.2. Espérons que l’éditeur Danois continue sur sa lancée!
Et vous chers visiteurs, quel logiciel utilisez-vous? Si vous utilisez Capture One, vous êtes les bienvenus pour laisser vos impresssions (et vos notes) dans les commentaires.
Merci Marc pour ce test très complet. Après avoir lu le billet publié par shots, il y a quelques temps, au sujet de C1 et testé celui-ci (le 30 jours gratuits), je suis très tenté de me « convertir ». Je suis utilisateur de lightroom et suis, moi aussi, un peu déçu des évolutions apportées par la dernière version. Comme tu l’as très bien pointé, ce qui me retient chez Adobe ce sont les plugin’s qui me permettent en un glissé-collé de mettre à jour mes galeries fb, 500px et surtout mon site Web avec l’extension CE4 de TTG. Mais je crois que je suis prêt à sacrifier cela pour une meilleure qualité du développement de mes fichiers raw. Ton article bien illustré ne fait qu’hatiser mon hésitation 🙂
De rien! Effectivement, des modules d’exports comme ceux qui existent pour Lr seraient un vrai plus, et cela ne demande pas de nombreux mois de développement pour implanter cette fonction!
Mais c’est vrai qu’à choisir entre une meilleure qualité d’image et un plugin d’export mon choix est aussi vite fait!
Ca donne à réfléchir ton article…
Utilisateur assidu de Lightroom depuis sa version 3, je le trouve de plus en plus lent et comme tu le dis tres peu d’avancées dans le dématricage ont été faites ces dernieres années
Les performances de C1 dans le rattrapage des ombres sont bfluffantes tout comme la balance des couleurs
Rien que pour ces 2 raisons cela donne envie de tester!
Bien résumé! Après je ne dirai pas que C1 est très supérieur à Lr. Si on sait bien utiliser le logiciel d’Adobe, on obtient de très bons résultats. Mais dans C1, on peut aller encore plus loin et surtout, sur le plan des avancées techniques, j’aurai plus tendance à miser sur Capture One que sur Lightroom pour ces prochaines années, au vu des dernières améliorations.
Retour de ping : [Test logiciel] Capture One Pro 8 | Marc Charbo...
Si vous possédez un apn Sony vous pouvez vous procurez C1 pro pour seulement 30€. Ça vaut vraiment le coup pour les sonyistes (encore peu nombreux).
C’est exact (sauf que le prix est de 50€ et non pas 30), et il existe même une version gratuite (baptisée Express) pour les appareils Sony.
A noter que la version Pro pour Sony (à 50€) ne permet de travail que sur des RAW Sony. Pour la version Pro complète, l’upgrade coûte 206€… donc pas vraiment un énorme cadeau de la marque danoise 😛
Bonjour à tous
Voici 12 ans maintenant que j’utilises ce logiciel sans parler du avant (avant 2003 il ne se nommait pas ainsi et offrait aussi moins de possibilités) et que je le prône puisque le mérite
Un article qui j’espère permettra à certains photographes qu’ils soient simples passionnés mais aussi professionnels de découvrir ce superbe outils aux qualités inégalées tant en traitement mais aussi du workflow. On s’aperçoit très vite que le « reste » devient nioniotte à côté lorsqu’on maitrise ce logiciel.
Toutes fois certaines erreurs quant aux avis communiqués : par exemple le logiciel gère parfaitement le format TIF en retour de Photoshop et cela même avec les calques sans aucun soucis. Mais ceci reste un exemple
Très bonne utilisation de Capture One Pro à tous
Le Doc’
Merci pour ton retour dithyrambique! Effectivement, une fois maîtrisé ce logiciel comblera quasiment tout le monde. Je note pour l’export/import avec Photoshop. Je n’ai malheureusement plus Ps (ma version CS5 fait des caprices avec Yosemite… et j’ai la flemme de régler le problème) mais j’imagine que David refera des essais pour trouver la solution.
Quand je parle Dudu support des tiff je parle des tiff avec plus de 10 calques, avec deux calques de réglages ça passe en effet mais avec un portrait retouché en entier et ses calques (15) 1Go non compressé ça ne passe pas ça rame au possible sur Lr ça s’ouvre de suite.
Teste sur deux macs dont un iMac 2013 avec 32mo de ram après j’ai peut être loupé un épisode mais même en compressant ça rame
J’ai envoyé un message a Phase One et leur réponse fut simple : » flat tour tiff file », bon là c’est pas moi qui le dit mais support phase one 😉
Quand je parle Du support des tiff je parle des tiff avec plus de 10 calques, avec deux calques de réglages ça passe en effet mais avec un portrait retouché en entier et ses calques (15) 1Go non compressé ça ne passe pas ça rame au possible sur Lr ça s’ouvre de suite.
Teste sur deux macs dont un iMac 2013 avec 32mo de ram après j’ai peut être loupé un épisode mais même en compressant ça rame
J’ai envoyé un message a Phase One et leur réponse fut simple : » flat tour tiff file », bon là c’est pas moi qui le dit mais support phase one 😉
A priori Capture One 8 ne gère pas plus de 16 calques à la fois. As-tu le même problème avec 14 calques par exemple?
Et comme le dit Pascal ci-dessous, je ne vois pas trop l’intéret de rapatrier dans C1 un TIFF avec autant de calques et aussi gros. Tu ne peux pas faire ton dévellopement dans C1, peaufiner avec PS et le sortir directement au format de ton choix, applati évidemment?
Ou alors, tu fais ça pour le stockage?
Je confirme que chez moi ainsi que les photographes que je forme un TIF simplement de 1 go fonctionne sans soucis. Cependant je parle de station de type mac pro même ancienne génération mais optimisés aux petits oignons.
J’irais par contre plus loin en disant que je confirme que de faire revenir un fichier de 1 go n’a pas de sens. Aussi le support va dans ce sens que j’explique en dernier car faire revenir un fichier de 1 gO n’a pas lieu dans un workflow classique et réfléchit. Ce type de travail image ne devrait pour moi ne pas passer par la case nommée Edit with
je prends note de votre commentaire et connaissant votre degré d’expertise je ne doute pas une seule seconde de vos propos.
je tenais juste à soulever le point suivant : sur du matériel classique iMac 2013 32Go de RAM à partir d’une certaine taille il y a un soucis avec les couches multiples.
Après si c’est matériel, mon ignorance des arcanes de C1 sera démontrée, néanmoins sur LR ça passe nickel et ce sur un vieil iMac 2011 avec 16Go de RAM et un disque en thunderbolt.
Il se pourrait que ce soit un soucis d’optimisation de C1 qui est je le répète un excellent logiciel, pour moi l’essentiel est le dématricage en ça je suis parti de LR, mais il ne faut pas à mon humble avis dire que tout est rose au royaume du Danemark 🙂
Loin de moi l’envie de lancer un débat je ne fais qu’un retour, une observation faite avec mon matériel classique 🙂
Quant au support de Phase One c’était su un fichier contenant un calque dynamique et un second calque : 357Mo et le réponse :
« Hi – thanks for wriitng.
The TIF files used in Capture One – you have to flatten the layers on the file before you use in Capture One – layers from PhotoShop are not supported in Capture One on TIF files.
Thanks for using Capture One and enjoy
BR
Phase One »
Bonjour David
Mon simple niveau scolaire en anglais me permet tout de même d’émettre un doute sur le retour support. En effet, il vous est indiqué que le TIF multi calques ne serait pas supporté hors ceci est totalement faux. Le TIF calqué est parfaitement supporté au sein de Capture One Pro (la preuve que pour ma part je ne dis pas de connerie : vous y arrivez à le faire sur de petit TIF en terme de poids)
Vous connaissez aussi peut être ma franchise lorsque je m’exprime (ça vous change des pousses cartons ou des « placeurs » de greffon 😀 ) > non tout n’est pas rose, par exemple pour l’instant sur certains points précis, je conseille à certains photographes la non utilisation de la 8.3 et je leur conseille l’attente de la 8.3.1 (ou autre numérotation qui nous sera proposé).
Concernant le mac à utiliser, celui-ci est avant tout dépendant de ce qu’on lui donne à manger. Prenons un exemple tout simple à comprendre :
On utilisera pas le même mac et la même configuration pour des fichiers d’un D700 (par exemple) que pour un dos de 80 MP (toujours pour l’exemple)
Ensuite il faut prévoir un peu de connaissance des O.S. et de leur optimisation sans parler du flux de production mais tout cela s’apprend aisément surtout si vous vous documentez bien ou vous faites accompagné par une personne maitrisant parfaitement son sujet.
Ce qui est rose par contre : c’est qu’enfin avec l’arrivé de la version 8 nous avons enfin un seul outil permettant non seulement de produire de l’image très qualitative mais, en plus, de pouvoir gérer un workflow complet dont la notion de catalogue dine de nom
Bref un véritable outil fait par de véritable professionnels de la photographie (n’oublions pas que P1 est avant tout aussi constructeur de matériel, du vrai, pas un truc pour téléphone hein) pour de vrais photographes, en tous les cas pour des utilisateurs qui comprennent ce qu’est la gestion image en numérique.
Aussi David, vous avez eu parfaitement raison de quitter cette ancienne crémerie à gadgets 😉
Retour de ping : Utiliser Lightroom » Blog Archive » Quelques nouvelles et une présentation de Capture One v8 sur Explorations Photographiques
Comparaison du développement RAW entre SilkyPix Fuji et Capture One 8.3 Pro http://blog.reflex-photo.eu/comparaison-silkypix-fuji-capture-one-8-3-pro/ pour les utilisateurs de Fuji !
Bonjour,
Utilisateur de C1 depuis sa version 3, je constate qu’il gagne de plus en plus le coeur des photographes. Certes, son interface (customisable !) est un peu froide à l’ouverture mais mettre ses mains dans le cambouis quelques temps promet des résultats incroyables.
« Difficile donc de trouver des sources d’informations, des tutos, des presets pour C1, surtout en français. Mais quelque chose me dit que cela pourrait évoluer positivement! »
En effet, c’est pas évident. Autant le faire soi-même, alors ! 🙂
J’ai quelques Styles et 2 tutos pour débuter sur mon site et je constate que ces articles sont de plus en plus consultés. Ca bouge du coté anglophone en tout cas.
Et phaseone a bien compris l’engouement que sa (très réussie !) v8 commence à générer !
A+
Tom
Merci pour ton passage ici! En écho à mon article j’encourage tout le monde à lire ton post sur C1: http://www.thomasblariau.com/sortie-de-capture-one-8/
Bonsoir
J’ai vu qu’il y’a des ICC d’entrée de proposé. Je vais donc jeter un œil attentif à la chose mais pour l’instant sur les deux que je viens d’ouvrir je vois de « petites choses intrigantes » sur les courbes de ces profils (aplatissement du pied par exemple). Pourquoi cela puisque un profil ne doit pas déterminer un rendu mais bien la relation direct de ce peut faire un capteur ?
Bonsoir,
Mes styles proposés sont dans la lignée de mes tutos. A savoir une base de démarrage.
Je ne rentre pas dans les icc et autres trucs plus techniques. Ce sont des styles d’images simplifiés genre « rookie-friendly ».
D’autres, plus techniques, arriveront et je serais ravi que vous me donniez un avis…
Bonne fin de soirée,
Tom
Bonjour Tom
Je parlais bien des ICC qui sont proposés par Fred et destiné à du Fuji. Je ne connais point les styles que vous proposez vous même mais si mon humble avis retient votre attention alors n’hésitez pas à me faire parvenir un lien.
J’attire votre attention sur le fait que je ne suis pas du genre à dire que tout est beau et magnifique mais je donne toujours un avis des plus objectifs possible. C’est soit j’aime et je le dis ou alors c’est soit je n’aime pas et je le dis aussi en expliquant aussi et bien entendu le pourquoi du comment 😉
Bonjour Pascal,
J’avais lu de travers et je pensais que ton message m’était adressé. 🙂
Sinon, les styles d’images sont des réglages pré-faits. Comme VSCO, quoi…
Ca accélère pas mal le workflow.
J’ai partagé quelques styles sur mon site basés sur les miens mais je compte en rajouter 5 de plus. Plus précis (Surtout pour les noirs et blancs) et c’est pour cela que j’aimerais bien un avis (colorimétrique, réglages, …) venant d’un Connaisseur !
Et à part ça, j’ai aucun problème avec la franchise, au contraire ! 😀
A+
Tom
Bonjour Tom (et bonjours aussi à toutes et à tous au passage)
Pas de soucis je vais donc jeter un œil à ce que tu proposes en terme de style. Bien que tu sembles apprécier ma franchise, comment souhaites tu mon retour : ici en public où d’une façon plus privée par exemple dans ton email ?
Bon Capture One Pro à tous qui vient de passer à la version 8.3.1 😉
Ça y est, un peu grâce à toi, (ou à cause de toi), je me suis décidé et ai fait l’acquisition de la licence (merci pour ton code de réduction). Voilà quelques jours que je suis en immersion quasi totale dans C1. Un peu rugueux au début, il est vrai, mais passé un moment il y a comme un déclic qui se produit. On en comprend la logique et toute la profondeur. On personnalise, on adapte l’outil en fonction de ses besoins. On se l’approprie ! On a cette impression de faire corps avec l’outil. De façon peut-être un poil caricaturale, je dirais qu’alors que LR nous prend par la main, avec C1, c’est l’inverse, c’est nous qui le prenons par la main et le façonnons à notre manière de travailler.
merci pour ce retour d’expérience! En effet, de prime abord, C1 est un peu austère mais dès qu’on a pris ses repères ça fonctionne bien!
L’essayer, c’est l’adopter ! 😉
Retour de ping : Immersion dans « capture one » au détour d’un jardin fleuri – Balades Boursignoles
Bravo pour ce test ! je suis content que ce logiciel se démocratise de plus en plus.
Je l’ai depuis la version 5 et après des débuts difficiles pour apprécier l’interface, c’est un régal ! 🙂
Le mode tethering qui est depuis longtemps intégré est aussi très bon.
a+
Quid de la rapidité d’utilisation par rapport à LR ?
Faut-il également attendre « quelques secondes » lors du chargement d’une photo ?
Bravo aussi pour cette présentation de ce C1, il donne envie d’y passer après de plus en plus en plus de déception avec LR.
Roland
Bonjour,
aucun doute pour cette question, primordiale pour beaucoup d’utilisateurs et surtout les professionnels : C1 quelque soit la version 7, 8 ou 9 aujourd’hui, est beaucoup plus rapide que LR. La création d’aperçus HR prend beaucoup de temps avec LR et disparaît de toute façon au bout d’un certain temps, à moins d’avoir des dizaines de To à sa disposition.
J’ai aussi comme beaucoup, essayé plusieurs solutions jusqu’aux plus exotiques, C1 est pour moi compte tenu de mon utilisation la plus satisfaisante. De toute manière aucune n’est parfaite dans 100% des utilisations possibles.
Les conclusions de l’auteur (Merci à lui pour son excellent rapport !) sont tout à fait exactes. Mon plus regret est que beaucoup d’optiques utilisées autant par les amateurs éclairés que par les Pros ne sont pas pris en compte chez Phase One..! (Canon 100-400 II par exemple).
NB : le frein en France pour cet excellente solution est en fait la 1. méconnaissance et 2. le prix.. Le prix d’une màj vers la version 9 est quasiment le prix de la licence de LR plein pot.