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[Question d’internaute] Comment photographier le ciel étoilé?

Certaines coincidences sont troublantes: jeudi midi, un ami me demandait des conseils pour réaliser des photos de ciels étoilés et le même jour je reçois un mail de la part de Kevin, un internaute photographe qui me pose exactement la même question!

Je viens d’acheter un Fuji X-E2 pour remplacer mon petit X20 car j’aimerai me mettre à la photo plus sérieusement. Du coup, j’ai une petite question technique:
Je me demandais comment tu avais réalisé la photo « astro » sur ton shooting « Ma Première Grossesse ».

As-tu fais une pose B très longue (>30min) ou as-tu retravaillé plusieurs poses de 1 min sous Photoshop?
Quel est ton ISO et ton ouverture pour cette photo?

Sinon j’ai seulement l’objectif du kit soit le 18-55mm. Penses-tu que se soit suffisant
ou faudrait-il une focale fixe grand angle plutôt?

Cela m’a donc semblé être un excellent sujet pour ma rubrique question d’internaute!

Photo astro ou photo de ciel étoilé?

Je parle souvent de photo astronomique mais soyons honnête: je photographie bien des étoiles mais sans vraiment connaitre les subtilités célestes. Mises à part la Grande Ourse,Cassiopée et les Pléiades, je suis bien incapable d’identifier les étoiles et les constellations qui embellissent le ciel.

Peut-être devrais-je plus m’y intéresser mais au final, c’est plus la beauté magique du ciel étoilé qui me plait que la capacité à reconnaitre telle ou telle étoile. Mais je compte sur mon ami Sébastien pour m’initier un peu si nous arrivons à nous organiser quelques sorties astro.

Par commodité de langage nous parlerons de photo « astro » dans cet article mais il s’agit plus prosaïquement de photo de ciels étoilés.

Les meilleures conditions pour la photo astro

shooting-grossesse-9La photo astro est assez facile à réaliser sur le plan technique. Nous verrons cela en détail plus loin. Mais c’est un autre paire de manches que d’obtenir les conditions idéales pour une séance réussie.

Le principal problème est lié à la météo: le ciel doit être absolument dégagé de nuages, brouillard et autres phénomènes humides. Pensez-donc à vérifier les conditions météo avant d’organiser une sortie astro.

Mais il existe de multiples altération de la visibilité liée à la qualité de l’atmosphère: certains vents de très haute altitude, invisibles depuis la terre peuvent brouiller la vue que l’on a des étoiles par exemple. Je ne vais pas rentrer dans le détail, n’étant pas compétent en la matière. Je vous invite plutôt à vous connecter à des sites de météo qui présentent des indices de « seeing » tels que Meteoblue. De nombreux indicateurs vous permettent de savoir quel est le moment idéal pour faire de la photo astro. Sur ce site, plus les indicateurs sont au vert (ou au bleu pour les nuages) plus le ciel sera clair et propice à la photo astro!

Autre souci: la lune! Magnifique satellite de notre terre, elle est extrêmement lumineuse. Commme vous pouvez le voir sur ces 2 photos, on se croirait presque en journée lorsqu’elle est pleine. Inutile de dire que dans ce cas là, vous ne pourrez pas prendre en photo avec précision les étoiles environnantes.

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his-astro-2

Jetez donc un oeil aux heures de lever/coucher de lune ainsi que sa phase pour éviter de sortir à ce moment là.

Enfin, et là ce n’est pas la nature qui en est responsable: la pollution lumineuse, la plaie des astronomes. Une simple ville de, disons, 30000 habitants avec des lampadaires ordinaires dans les rues principales, pollue le ciel à des kilomètres à la ronde! Ce n’est pas un hasard si des observatoires sont installés dans des coins reculés comme la cordillère des Andes (sans parler du fait que l’altitude permet également de se débarasser de la pollution tout court et de l’humidité naturellement présente à la surface de la terre)

Choisissez donc avec soin le site sur lequel vous allez poser votre appareil photo. Autant dire que nous ne sommes pas tous égaux: les parisiens devront faire des dizaines de kilomètres pour y voir clair alors qu’un lozérien pourra peut-être rester dans son jardin!

Comme précisé au dessus, privilégiez également les altitudes élevées pour améliorer encore la visibilité.

Pour visualiser la pollution lumineuse, rendez-vous sur cette page, très pratique pour choisir son emplacement.

Rassurez-vous, c’est presque impossible de réunir toutes les conditions idéales mais faites au mieux! Vos photos n’en seront que plus belles.

Le matériel indispensable

Sans être très bien équipé, il faut tout de même un minimum de matériel pour réussir ce type de photos…

Un appareil numérique avec mode manuel

Il est possible de faire de la photo de ciel étoilé avec quasiment n’importe quel appareil photo dès lors que l’on peut l’utiliser en mode manuel. C’est indispensable: en mode auto ou semi-auto, la cellule de l’appareil voit un sujet tout noir à la place des étoiles.

Vous devez donc pouvoir régler manuellement la vitesse, l’ouverture, la sensibilité et la balance des blancs.

Un objectif grand angle lumineux

Les étoiles étant peu lumineuses, il va falloir exposer longtemps et massivement le capteur de l’appareil photo. On va pouvoir jouer sur la sensibilité (ISO) et la vitesse d’obturation. Mais avec un objectif peu lumineux, c’est très compliqué de compenser avec les autres paramètres. Une ouverture de f/2.8 est idéale. Personnellement, mon objectif fétiche pour ouvre à f/4 et c’est le minimum pour réussir des photos astro.

Utilisez l’objectif le plus grand angle de votre équipement. C’est d’abord une question de goût, mais à moins de vouloir immortaliser une constellation particulière, c’est quand même plus sympa d’avoir une partie de la voie lactée avec un premier plan intéressant. Deuxième avantage, si l’angle de vue est grand, le risque de voir les étoiles prendre l’apparence de trainées lumineuses est limité (voir partie réglage ci-dessous)

L’objectif classique 18-55 des kits peut suffire, ouvert à f/3.5 mais c’est mieux d’avoir un 17/50 f/2.8 voir un UGA comme le Sigma 8-16mm f/4.5-5.6 DC HSM que j’avais testé ici et qui est juste parfait pour la photo astro en dépit de son ouverture un peu limite. Sinon, je sais que beaucoup de photographes sont content de leur Samyang 14 mm f/2.8, tout manuel mais d’un excellent rapport qualité prix à environ 300€! Je pense d’ailleurs que ce « caillou » va bientôt rejoindre ma besace!

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Un trépied

Pour réaliser des photos astro, les temps de pose sont longs, de l’ordre de plusieurs secondes. Le moindre mouvement de l’appareil et la photo est ratée. Utilisez donc impérativement un trépied, même de qualité très basique. Il faut juste pouvoir immobiliser à 100% votre boitier.

Attention au vent éventuel! Même sur un trépied pro, le risque de bougé est important….

Une télécommande

N’en achetez pas une exprès mais si vous en avez une, utilisez la, pour éviter des vibrations inutiles. A défaut, vous pouvez utiliser le mode « retardateur » de votre boitier. De toute façon, vous avez le temps, les étoiles ne vont pas partir!

Une lampe « rouge »

Cet accessoire ne sert pas à prendre la photo mais vous évitera d’être ébloui pendant plusieurs minutes si vous devez éclairer autour de vous. Et si vous sortez en groupe, c’est plus sympa pour les copains. Les yeux humains mettent du temps à s’habituer à l’obscurité et une forte lumière s’imprime sur votre rétine pour un bon moment. Les lampes dont la lumière est rouge atténue massivement ce problème!

La composition de l’image

Etape importante, si ce n’est la plus importante. Comme toujours en photographie, c’est dommage de cadrer au hasard.

Lorsque vous arrivez sur place, prenez le temps d’habituer vos yeux à l’obscurité et de repéré quelle est la partie du ciel la plus intéressante. Si vous avez un atlas du ciel (il en existe plusieurs sur iOS et Androïd), utilisez-le pour identifier, le cas échéant, les étoiles au dessus de votre tête.

Ensuite, il faut faire un choix: une portion de ciel? Mais attention à ne pas utiliser une focale trop longue sauf à disposer du matériel adéquat (nous en parlerons plus bas). A titre personnel, je préfère les cadrages larges, plus jolis selon mes goûts et également plus simple à réaliser sur un plan technique.

En photographie, et c’est pareil dans cette discipline, c’est la multitude de plan qui rend bien souvent les photos intéressantes. Essayez donc d’intégrer un arbre, un rocher, une voiture, un humain dans votre composition. La photo sera tout de suite plus dynamique!

S’il y a de la pollution lumineuse, vous pouvez aussi l’utiliser dans votre image. C’est ce que j’ai fait avec cette tour au sommet du Salève, pour la faire ressortir.

Les réglages

Avant dernière étape: les réglages. En la matière, il n’y a pas 10000 manières de régler son appareil.

1. Sélectionnez le format RAW: indispensable, la post-production sera facilitée, en particulier parce qu’il faut souvent ajuster la balance des blancs.

2. Passez en mode manuel

3. Réglez la sensibilité vous pouvez régler sur 1600 iso pour les reflex APS-C les plus récent et 3200 iso pour le plein-format. Au delà, faites des essais, les résultats sont variables selon les boitiers. Pour le X-E2, Kevin pourra régler sur 3200 iso sans souci!

4. Choisissez la plus grande ouverture (rappel: plus grand ouverture=plus petit chiffre)

5. Faites la mise au point: cette étape est parfois laborieuse. Idéalement, et surtout si vous intégrez un premier plan, il faut régler la mise au point sur l’hyperfocale, c’est-à-dire la distance de mise au point qui vous donnera la zone de netteté la plus grande possible en fonction de votre ouverture et focale. Il existe plusieurs tableaux, ou applications gratuites pour régler tout ça.

Sur le terrain, vous pouvez faire la mise au point sur un sujet éloigné d’une dizaine de mètres, votre premier plan par exemple. Comme ce n’est pas facile à réaliser dans le noir, demandez à quelqu’un de l’éclairer avec une lampe de poche puissante.

Si on prend une focale de 29mm (focale de 18mm sur un APS-C Canon), une ouverture à f/4, en faisant la mise au point sur un sujet placé à 10, la zone de netteté s’étendra de 3,95m à l’infini. Largement de quoi intégrer un premier plan tout en ayant le ciel bien net.

Attention: ne vous fiez pas au symbole « infini » présent sur votre objectif, il est rarement placé au bon endroit et vous avez toutes les chances d’avoir une erreur de mise au point!

6. Réglez la vitesse: il faut faire plusieurs tests pour trouver la bonne vitesse mais en général, il faudra plusieurs secondes. Je suis souvent entre 15 et 30 secondes pour une ouverture à f/2.8 et 1600 iso.

Pour éviter le mouvement apparent des étoiles sur la photo (la terre tourne sur elle-même, vous savez?) Il existe une vitesse théorique en dessous de laquelle il vaut mieux ne pas descendre et qui se calcule de la manière suivante: T=600/focale (en équivalent 24×36)

Par exemple, si vous utilisez une focale de 18mm sur un Canon APS-C (100D , 700D, 70D…) qui a un coefficient multiplicateur de 1,6 pour l’équivalence avec le format 24×36 cela donne:

600/(18×1.6)= 20,83 secondes

Donc idéalement, ne pas choisir de temps de pose supérieur à 20 secondes. Si votre photo est sous-exposée, augmentez alors la sensibilité. Vous perdrez un peu en qualité d’image mais vous éviterez d’avoir un filé d’étoile.

Evidemment rien ne vous empêche de choisir un temps de pose de plusieurs minutes pour obtenir, exprès, un beau filé!

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La post-production des photos astro

De nombreux photographes négligent cette partie du travail. Des photos prises avec une sensibilité élevée, avec une source de lumière difficilement mesurable en termes de température de couleur, il faut passer un peu de temps devant l’ordinateur.

Comme vous avez pris soin de shooter au format RAW, cette étape devrait se faire sans trop de pertes.

Je ne vais pas tout détailler dans cet article, il en faudrait un complet sur le sujet mais voici quelques pistes pour un bon traitement, sur Lightroom.

  • adaptez la balance des blancs, en particulier s’il y a de la pollution lumineuse qui donne une teinte orangée (ampoule au sodium). C’est plus un choix esthétique qu’autre chose. Personnellement, je préfère que le ciel tire sur le bleu
  • « poussez » un peu l’exposition si nécessaire mais attention à l’apparition de bruit numérique supplémentaire.
  • réduisez le bruit, mais sans faire disparaitre les étoiles, travaillez en zoomant à 100%.
  • augmentez la netteté mais sans oubliez le masquage si vous utilisez lightroom: maintenez la touche « alt » enfoncée et déplacez le curseur. L’image va passer en noir et blanc, le noir représentant les zones non affectées par le renforcement de la netteté. Faites en sorte que seule les étoiles et votre premier plan éventuel reste en blanc. Vous éviterez ainsi de renforcer le bruit numérique, en général plus présent dans les zones sombres de l’image.
  • essayez aussi d’augmenter la « clarté »: cela renforce le micro-contraste et peut avoir un effet positif sur votre photo.

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Conclusion:

Comme toujours, faites des essais, encore et encore. Chaque couple boitier/objectif a propres ses limites et c’est à vous de déterminer les réglages idéaux.

Une fois la technique, assez simple au final, maitrisée, il ne reste plus qu’à trouvé des lieux de prise de vue. Pensez aux lacs de montagnes, aux arbres soufflés par le vent, aux constructions humaines remarquables… et surtout à fuir la lumière de nos villes.

Pour finir de répondre à Kevin. Le Fuji X-E2 est parfait pour ce type de photo, notamment parce que les hauts-iso sont très, très bien gérés par ce boitier.

Reste la question de la focale. Le 18-55 mm , équivalent à un 27-82 mm en 24×36 est un peu long à mon goût. Cela n’empêche pas de faire de belles images, mais c’est vite frustrant.

Fuji devrait sortir très bientôt un 10-24 f/4 qui pourrait faire l’affaire! Ca me donne envie de tester cette combinaison d’ailleurs 😉

Samyang a aussi annoncé la sortie d’objectifs en monture X. Une bonne alternative?

Et vous chers internautes, aimez-vous la photo de ciels étoilés? Et si oui, la pratiquez-vous? Avez-vous d’autres conseils à donner à Kevin?

24 commentaires sur “[Question d’internaute] Comment photographier le ciel étoilé?”

  1. Super sympa cet article, très agréable à lire et j’ai appris des choses 🙂 Et comme je trouvais tes photos d’astro très belles, ça m’avait donné envie d’en faire. Mais c’est dommage, je suis parisien ^^ Va falloir faire quelques km pour avoir un ciel dégagé 🙂

    Du coup avec le X100s ça devrait être bien aussi, comme le X-E2 (ils ont le même capteur il me semble), et 35mm (en 24×36) ne me fait pas peur pour ce style de photo, même en intégrant un premier plan. Donc je dirai à Kevin que son objectif suffira !

    Merci pour ces bons conseils !

  2. J’ai la chance d’habiter dans une région ou le ciel est tres souvent dégagé et il est vrai que je ne m’y suis jamais tenter. Je vais donc reparer cette erreur dans les jours qui viennent.

    Merci Marc, je te ferais part de mes resultats 😉

  3. Thomas, j’avais fait un article il y a quelques temps avec des idées d’app pour smartphone pour nous aider, et dans le lot, il y en a un pour repérer les coins où il y a le moins de pollution lumineuse. http://www.dsteiner.fr/2013/02/26/smartphone-applications-mobiles-pour-photographes/
    L’appli s’appelle Dark Sky, mais il doit y en avoir d’autre.

    Dans la région parisienne, je pense que tu trouveras peu de coin, mais au moins ça permet de t’orienter vers le « mois pollué » 🙂

    Marc : excellent article, c’est clair et surtout ça donne envie de sortir en faire !

  4. C’est clair, très simple et agréable à lire en plus d’être instructif. J’ai conservé un article de Science et Vie sur comment photographier les étoiles mais il faisait état de logiciel (registrax, Starmaax etc) donc certainement plus spécialisé. Cet article à le mérite d’être abordable par tous. Merci !

  5. très bon recap. très clair et précis.
    je m’y suis essaye quelques fois et bien qu’habitant loin des grands centre, le moindre village génère pas mal de pollution lumineuse, faut vraiment partir loin…
    et la lune au dessus de demi est a bannir pour voir les étoiles, c’est clair.

  6. Merci pour ce super article Marc, cet été, je repars à la montagne, l’année dernière, j’ai pas osé les photos de ce genre, car je ne me le sentais pas, mais cette année, j’aimerais bien tenté. Du coup, merci pour les explications claires et très détaillées. 🙂
    J’avais déjà vu les photos sur facebook, mis bravo, elles sont très belles.

  7. Bon récap’ !

    Je rajouterais tout de même une autre technique pour la mise au point :
    Si on a le mode live view, le mieux est de faire la mise au point en manuel avec ce mode en « zoom » max sur une étoile.
    C’est définitivement la méthode à appliquer, surtout si on n’utilise une focale grand angle.

    Après, à noter, quelques applis « mobiles astro :
    – Astro panel (se base sur les données du site web 7timer). Uniquement pour Android. Gratuit. Equivalent du site meteoblue que tu as cité
    – Sky Harbinger, l’équivalent iOS du soft ci-dessus
    – mais pour iOS, je préfère « Scope Nights », payant
    – Carte du ciel, pour identifier les étoiles / constellations / planètes

    Pour ce qui est de la lune, à moins que ce soit la pleine lune, il y a toujours un moment dans la nuit (tôt en soirée, ou tard en fin de nuit) ou elle est déjà couchée / pas encore levée ; on peut toujours utiliser ce créneau 😉
    Une fois levée, se contenter de shooter à l’opposé permet de réduire ses nuisances…

    Pour la pollution lumineuse et atmosphérique, le mieux est de monter en altitude et de s’éloigner des villes, c’est clair… Mais quand on ne peut pas, il vaut mieux tenter de shooter le plus à la verticale possible (et d’oublier quelque peu un premier plan « au sol ») avec une focale qui s’éloigne du coup du grand angle.

    #my2cents

  8. Avec mon 40D j’ai capitulé. Il faut avouer qu’il me sors plus une soupe de pixels que d’étoiles. Preuve que le matériel est parfois un frein.

    Je ne désespère pas de m’y remettre avec un nouveau boitier …

  9. Superbe article! Et les photos!!!

    Je suis novice mais passionnée de voyages, nous sommes partis en Norvège à Noël et n’étions pas suffisamment équipés pour immortaliser les aurores boréales!

    Nous partons dans le pacifique prochainement et avons opté pour un NIKON S9500… J’ai certainement l’air ridicule par rapport à l’expert que vous êtes mais que pensez vous de ses capacités pour un photographe amateur comme nous qui désirons toute de même réussir nos photos de voyages?

    Il y a tellement de paysages extraordinaires, si nous pouvions les rapporter indirectement chez nous!

    Merci!!

  10. Bonjour… j’aimerais beaucoup prendre, pendant mes vacances dans le Sud des photos d’étoiles.
    J’ai un FUJIFILM S4800 (bridge) doit la vitesse d’obturation maximale est de 8 ». Pensez vous que c’est suffisant ?
    Merci pour cet article très intéressant.
    Cordialement 🙂
    Nathalie

  11. Retour de ping : C’est beau la « vraie  nuit | «Aventure Reflex

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