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[Test terrain] Fuji X-E1

Cela faisait un petit moment que la gamme X Premium de Fuji me faisait de l’oeil… Les photos issues des X-Pro1 et X-E1 que j’ai pu trouver sur la toile m’intriguaient… Comment un appareil hybride à capteur APS-C peut-il produire de telles images? Je savais bien que la réponse était à chercher du côté du capteur à la matrice révolutionnaire (disposition complexe des éléments bleus/verts/rouge) contrairement aux capteurs traditionnels basé sur la matrice de Bayer (Paix à son âme d’ailleurs puisque l’inventeur de cette matrice nous a quitté fin 2011). Avec cette nouvelle matrice, le risque de moiré est quasi nul et permet donc de se passer d’un filtre passe-bas qui dégrade toujours un peu la qualité des images.

Deuxième raison possible pour la qualité des images: le savoir faire de Fuji dans le monde de l’optique et de la colorimétrie. N’oublions pas que Fuji était l’un des principaux fabricants de pellicule photo, avec Kodak au 20ème siècle. Si ce dernier n’a pas su aborder le virage numérique, Fuji a tiré son épingle du jeu avec des reflex et compacts numériques dans les années 2000. Mais pour lutter contre les géants Canon et Nikon, Fuji a changé son fusil d’épaule en 2011 avec la série X: des appareils compacts/hybrides à destinations des photographes experts/pros exigeants. LeFuji X-E1 est le dernier né de la gamme, venant épauler son grand-frère, le Fuji X-pro1 (que je vous présenterai également sur ce blog) sorti quelques mois auparavant.

Fujifilm France a eu la gentillesse de me confier ce très bel appareil accompagné du nouveau transstandard FUJINON XF 18-55mm R LM OIS F2.8-4 et du Fujinon XF 35mm f/1.4 R.

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Comme pour mes précédents tests, je précise que je n’ai utilisé ce boitier qu’une dizaine de jours et que je ne prétends pas faire un test technique comme celui que l’on peut lire dans les magazines ou sites spécialisés. Je me place toujours dans la position du photographe amateur- expert qui a besoin d’un appareil performant, complet du point de vue de ses fonctions, facile à utiliser au quotidien et versatile. Évidemment le rapport qualité/prix/utilité revêt une grande importante à mes yeux!

Ce test est donc objectif dans la constatation des faits et caractéristiques et subjectif du point de vue de l’utilisateur que je suis 😉 Il n’ira donc pas forcément dans le même sens que certains de mes confrères blogueurs!

Premier contact:

Fuji a su créer, comme il l’avait fait avec le X100 et le X10, un appareil attachant. Le constructeur nippon surfe sur la vague rétro qui fait son retour en photo numérique. Le X-E1 fait « vieil appareil photo » et le clin d’oeil au passé est assumé. Quelques boutons, molettes de réglages et un déclencheur comme on les faisait il y 40 ans sur les reflex. On adore… ou pas. Personnellement j’adhère à 100%. On retrouve le plaisir des boitiers argentiques: le toucher, la forme, le grain du plastique, l’odeur du métal (de l’objectif). Et avec le 35mm 1.4 c’est encore plus vrai puisque le réglage du diaphragme se fait avec une des bagues de l’objectif. On savoure le plaisir des gestes simples: cadrage, réglage du diaphragme en priorité ouverture, déclenchement! Et hop, le petit oiseau sort!

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Évidemment, c’est une impression en définitive. Le X-E1 est bourré d’électronique dernier cri et les automatismes sont omniprésents: réglages des iso, traitement des images…. Mais peu importe, le plaisir est là et bien là.

Quant à la visée… Venant d’un appareil reflex, un Canon EOS 7D dont la visée est particulièrement agréable, j’avais certaines craintes concernant le viseur électronique. Malgré une définition spectaculaire de plus de 2 millions de pixels, ce viseur me faisait penser à ceux des premiers bridges des années 2000… Mais une fois l’oeil collé au viseur, on change d’avis. La haute définition de l’écran était la solution pour obtenir un viseur électronique correct! Contrairement au X-Pro1, pas de viseur optique sur ce X-E1 mais personnellement, je n’ai pas adhéré à ce viseur même si ça renforce encore le coté « Leica-Like ».

Construction et ergonomie du boitier

Avec son « Made in Japan » inscrit dessus, ce boitier inspire tout de suite confiance. Les différentes parties sont très bien ajustées et même si on n’a pas le coté « métal » (la capot supérieur notamment qui est ici en magnésium) du X-Pro1, le boitier ne fait pas du tout « cheap ». Bon point donc.

A noter que le X-E1 existe en 2 finitions: tout noir ou avec le capot et la base argenté. La version noire que j’avais à disposition me plait plus mais bon les goûts et les couleurs…

En ce qui concerne l’ergonomie, j’ai été agréablement surpris, malgré les quelques critiques que j’avais pu lire parfois dans la presse ou sur le web. Tout tombe naturellement sous la main, et l’accès aux différents réglages est aisé: correction d’exposition, diaphragme, vitesse d’obturation. L’accès aux fonctions « secondaires » tel que iso, styles d’images… est facile également: un bouton « Q », choix du réglage avec les flèches et réglages avec la petite molette arrière. Il faut 2 à 3 secondes pour modifier les paramètres les plus courant. On peut même choisir la fonction de la touche Fn. Pour ma part, j’ai choisi le réglage iso car c’est le paramètre que je modifie le plus.

Les différents modes: manuel, priorité vitesse, priorité ouverture sont très pratiques à mettre en oeuvre. Pour chaque réglage on peut spécifier une valeur ou mettre en auto. Le réglages de « iso auto » peut être plafonné à 400,800,1600,3200,ou 6400iso. Il est donc très facile de garder la main sur 1,2 ou 3 des réglages essentiels selon ses besoins.

Il manque peut-être juste la possibilité de régler une vitesse d’obturation minimale. En vitesse auto, elle est un peu basse, environ 1/focale en équivalent 24×36 mais parfois c’est un peu juste quand il y a du mouvement dans la scène photographiée. Pour contourner ce problème, j’ai souvent fait le choix suivant: ouverture fixe, vitesse fixe et iso auto plafonnés. Comme on peut monter facilement jusqu’à 3200 iso, c’est jouable.

Bref, au quotidien cet appareil est très, très agréable à utiliser. La combinaison X-E1 / 18-55mm est parfaite: relativement compacte, pas trop lourde autour du cou malgré une sangle un peu riquiqui. Pour ma part, j’ai peu utilisé le viseur électronique. Le manque de soleil y étant probablement pour quelque chose! Par ailleurs, j’aime beaucoup prendre des photos en utiisant l’écran arrière. J’ose des cadrages plus originaux, je me mets plus au niveau de mon sujet (de mes enfants surtout!). Le viseur électronique est efficace même s’il scintille un peu en intérieur. Quant à la stabilisation intégrée au 18-55, elle est la bienvenue et se montre très efficace. C’est d’autant plus utile que l’équilibre du boitier+objectif n’est pas optimal.

A noter que l’écran arrière n’affiche que 460000 points contre 1.2 millions pour le X-Pro1. Pénalisant pour regarder les photos dans le détail mais peu gênant pour la prise de vue. A vrai dire, je n’avais même pas vu que l’écran était moins défini que son grand frère en l’utilisant! C’est en préparant cet article que j’ai constaté cette différence 😉 Et de toute façon, je me méfie toujours de ce que je vois sur mon appareil. La vue sur l’écran de l’ordinateur est toujours plus parlante.

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Et pour finir, un petit gadget… mais qui plait au photographe panoramiste que je suis: la fonction panorama par balayage. Comme sur l’iPhone 5 et sur de nombreux appareils photos numériques récents il suffit de déplacer l’appareil en arc de cercle et il crée automatiquement un panorama. Bluffant!

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Qualité des photos:

Le point essentiel du test à présent. Et le plus important, sans doute pour mes chers lecteurs! Avant de vous parler plus en détail de la qualité des photos, je me dois de préciser que je n’ai malheureusement pas beaucoup de photos à vous présenter malgré les centaines de photos réalisées en 10 jours.J’ai eu ce boitier durant les vacances scolaires et les fêtes et une grande proportion de ces photos sont des photos de famille que je ne préfère ne pas présenter ici. Je compte donc sur votre indulgence devant le manque de qualité artistique des photos ici présentées!

Deuxième mise au point: certaines des images présentées dans cet article sont issues du X-Pro1, les 2 boitiers étant rigoureusement identiques en ce qui concerne le capteur et le traitement des images. A tel point que n’ayant qu’une carte SD à ma disposition je shootais tantôt avec le X-E1 tantôt avec le X-Pro1 en changeant simplement la carte d’un appareil à l’autre! Tout ce que j’écris donc ici à propos du X-E1 vaut donc pour le X-Pro1.

Enfin, aucune de ces photos n’est retouchée. Elle sont directement issues de la carte mémoire!

Pour résumer, la qualité des photo issues de ces boitiers est époustouflante, en particulier dans les hautes sensibilités. Quand mon Canon 7D rend les armes au delà de 1600 iso, on peut monter à 3200 voire 6400 avec le X-E1. C’est simple, on s’approche de la qualité du plein format (en tout cas de ce que j’ai pu obtenir avec le Nikon D600 par exemple). Il semblerait que Fuji ait réussi un coup de maitre avec son capteur C-MOS X-Trans. Les 16 megapixels sont parfaitement exploitables. Une définition raisonnable, une matrice innovante, l’absence de filtre passe-bas, un traitement des JPG très bien maitrisé, telle semble être la recette pour obtenir de belles images avec un capteur APS-C.

L’immense avantage de cet appareil est de permettre au photographe de disposer directement de fichier JPG exploitables, sans passer par une longue phase de traitement des fichiers RAW. Le X-E1 propose plusieurs mode d’images: PROVIA/STANDARD, Velvia/VIVE, ASTIA/DOUCE, PRO Neg Hi, PRO Neg Std, MONOCHROME, MONOCHROME+FILTRE Jaune, MONOCHROME+FILTRE Rouge, MONOCHROME+FILTRE Vert, SEPIA qui correspondront à la plupart des besoins. Il est également possible de faire des photos au format carré. Un petit éditeur interne permettant de toute façon de faire quelques modifications sur les photos: taille, recadrage…

Contrairement aux styles d’images de mon Canon EOS 7D, les styles proposés par Fuji sont nettement plus utiles. La douceur de l’Astia et la saturation de la Velvia par exemple donnent des rendus très différents mais sans tomber dans la caricature des effets que l’on trouve sur les smartphones. On décèle les décennies de fabrication de pellicule photo;-)

La dynamique du capteur est excellente et les scènes contrastées sont fort bien gérées par le X-E1. Une fonction de gestion avancée de la dynamique vient renforcer encore cette aptitude au prix, il est vrai, d’une augmentation de la sensibilité. Le réglage intermédiaire de cette fonction (200%) donne des résultats remarquables, sans apparition de bruit numérique gênant dans les ombres.

Bien entendu la qualité des images dépend en grande partie des optiques montées sur l’appareil. Je disposais du FUJINON XF 18-55mm R LM OIS F2.8-4 et du Fujinon XF 35mm f/1.4 R et les 2 sont de très belles optiques. Solidement construites, en métal, les bagues sont douces et agréable. Le bague de diaphragme est très pratique (un peu moins sur le 18-55 car non graduée). Je n’ai pas noté de vignettage, aberration chromatiques ou distorsion visible à l’œil nu mais je pense que des prochains tests dans Chasseur d’Images devraient satisfaire les amateurs de mires et murs de brique rouge.
Le piqué est très bon, même avec le 35mm 1.4 (un peu mou dans les coins à pleine ouverture) voir excellent quand on diaphragme un peu! L’ouverture coulissante du 18-55, 2.8 ->4 est un peu pénalisante mais compensée par une excellente gestion des haut-iso. On a donc de la marge.

Voici quelques images pour illustrer mon propos!

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Exemples en haute sensibilité (2000 et 800)

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Exemples en basse sensibilité (200 iso)

Pour plus d’images, je vous invite à jeter un œil sur la galerie pbase consacrée au Fuji X-Pro1

Autofocus et mesure de lumière

La question de l’autofocus est épineuse. Elle avait fait débat à propos du X-Pro1 qui était un peu anémique à ses débuts mais l’erreur a été corrigée par un firmware. Mon expérience de l’AF est positive dans le sens ou sur plusieurs centaines de photos, j’ai eu très peu de déchets causés par l’AF alors que les conditions de prises de vues était difficiles: scène en intérieur avec peu de lumière pour la plupart. La mise au point pouvait alors prendre jusqu’à une seconde (à vue de nez!) mais je l’ai trouvé suffisamment rapide en extérieur. Pour être honnête, je n’ai pas fait de test sur un sujet mobile mais je ne suis pas sûr que la photo sportive ou d’action soit le domaine de prédilection de ce type d’appareil. Je vous renvoie donc à la littérature disponible sur le web ou dans les magazines si ce point vous intéresse particulièrement.
La couverture de l’autofocus est suffisamment large, avec 49 points et surtout la possibilité de jouer sur la taille du collimateur choisi. Comme sur tous les appareils récent on peut tout à fait personnaliser son comportement et sa plage de couverture.

Petit détail appréciable, on peut afficher la zone de netteté sur une « échelle » visible pendant la prise de vue, pratique!

Une chose est sûre: en 10 jours je ne me suis jamais dit « tiens, c’est pénible cet autofocus! ». C’est probablement pour ça que je n’ai pas poussé plus loin mes tests de l’autofocus sans compter que j’utilise principalement le mode mise au point Single AF (par point) avec éventuellement un recadrage si le collimateur que j’avais sélectionné était un peu trop centré.

Quant à la mesure de lumière, c’est quasi un sans-faute selon moi… surtout de mon point de vue d’utilisateur de 7D qui crame régulièrement les photos. La bonne dynamique y est certainement pour beaucoup mais la tolérance face aux grands écarts de luminosité est importante… et surprenante. Et quand on se retrouve coincé, on dispose, juste sous le pouce droit , du correcteur d’exposition.

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En ce qui concerne la balance des blancs, elle est plutôt bien gérée, même si en intérieur elle déçoit un peu, les teintes « chair » n’étant pas bien rendue contrairement aux photos en lumière naturelle ou la peau est d’une finesse exquise… Dommage. En intérieur, je conseille vivement le noir et blanc… ou le format RAW (RAF chez Fuji) pour choisir la température de couleur en post-production.

Reste le flash interne, dont ne dispose pas le X-Pro1. Autant le dire tout de suite, c’est un gadget. Avec un NG de 7, n’espérez pas faire des miracles. Ça ne sauvera pas une photo mais ça peut éventuellement permettre de garder une photo souvenir d’une scène qui se déroulerait dans la pénombre… Je n’ose d’ailleurs pas mettre de photos faite avec le flash, n’ayant pas envie de m’attirer les foudres des personnes » albinos » présentes dessus. Je n’ai pas testé en fill-in mais j’imagine qu’un simple réflecteur fera mieux!

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Conclusion

Je ne tuerais pas le suspense en disant que j’ai vraiment adoré ce boitier. Si je devais m’équiper en hybride (je me tâte!), je n’hésiterais pas une seconde. Je n’ai pas encore testé le concurrent direct (Olympus OMD) mais dans l’absolu, ce Fuji X-E1 est un excellent boitier, servi par des optiques de grande qualité. Il donne des photos d’une qualité remarquable, du même niveau que ce qu’est capable de produire mon Canon 7D, voire mieux dans les hauts iso.

photo-fuji-x-e1-x-pro1-7Photo à 1600 iso

Certes, le confort de visée est très loin de celui dont on dispose sur un reflex mais la compacité est à ce prix. Reste que shooter avec l’écran arrière est très agréable et pousse parfois plus facilement à la créativité.

L’ergonomie est quasi parfaite en tout cas pour ceux qui n’ont pas de trop grandes mains, la taille raisonnable de l’appareil peut devenir un handicap sinon! Mais pour la majorité des gens, photographier avec cet appareil devient vite un plaisir de chaque instant. L’encombrement, même avec le 18-55 est très raisonnable même s’il n’est pas beaucoup moins important qu’avec un reflex d’entrée de gamme du type canon 1100D.

Cet appareil a-t-il des défauts? Sur le plan technique, il n’y a pas grand chose à redire même si depuis la sortie annoncée du Fuji X100s on rêverait de voir un X-E1 avec les fonctions « focus peaking » et stigomètre. Mais en attendant, le X-E1 reste un appareil équilibré qui produit de très bonnes photos et c’est bien là le principal.

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La question du prix mérite d’être posée. Aujourd’hui, on trouve le Fuji X-E1 dans sa version « kit » avec le Fujinon XF 18-55mm R LM OIS F2.8-4 (probablement le meilleur choix sauf si on a les moyens d’investir dans les focales fixes, plus lumineuses… mais non stabilisées) aux alentours de 1300-1400€ sur Amazon. Un prix qui limitera forcément le nombre d’acheteurs potentiels. Quand on voit un Canon 650D + 18-55 aux alentours de 700€, le choix de se lancer dans le monde des hybrides est délicat. Alors à qui s’adresse ce boitier?

Je vois 4 types de clients pour le X-E1

  • le photographe qui dispose d’un boitier plein format et qui cherche un second boitier moins encombrant… voire qui souhaite remplacer son matériel reflex.
  • le photographe amateur qui veut passer d’un reflex entrée de gamme à un produit plus qualitatif sans augmenter l’encombrement de son matos photos.
  • le photographe qui possède des objectifs en monture M (Leica) et qui cherche à pouvoir les utiliser sur un boitier récent… mais moins cher qu’un Leica M ;-). Reste à voir si l’absence de visée optique est un problème. Si oui, mieux vaut choisir le X-Pro1
  • le photographe qui n’en n’a pas besoin mais qui tombe sous le charme de ce boitier rétro/high-tech

Bref, le Fuji X-E1 est un appareil photo attachant, avec lequel on ferait des photos toute la journée.

Faites un test: demandez à une boutique photo ou à un ami de vous le prêter quelques heures, partez vous promener dans un endroit familier à la campagne ou en ville et shootez! Quand vous découvrirez vos photos sur l’écran de votre ordinateur, je parie que vous vous direz: « YES! »… et que vous irez consulter votre {compte¦conjoint¦banquier} juste après!

J’ai aimé:

  • La qualité d’image superlative: colorimétrie, piqué, gestion des hauts iso
  • Le look
  • L’ergonomie et l’encombrement raisonnable
  • Les objectifs 18-55 et 35mm d’un bon rapport qualité prix
  • Le packaging

Je n’ai pas trop aimé:

  • L’AF un peu poussif en basse lumière
  • Le batterie sans indication de sens pour l’insérer… je me suis fait une frayeur en la mettant à l’envers!

Je n’ai pas aimé

  • Le prix du boitier nu qui pourrait être plus bas de 100€ pour vraiment faire la différence
  • Balance des blancs perfectible en lumière artificielle
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1 commentaire pour “[Test terrain] Fuji X-E1”

  1. Merci pour ce retour du X-E1, retour sur une utilisation réelle et non pas des courbes et graphes dont je ne comprends pas tout… J’attend donc (sagement) votre essai du X-E2, afin de me décider à franchir le pas vers le monde des hybrides.

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