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Un photographe c’est bien, un photographe pro c’est mieux!

Allez, un bon vieux sujet bien polémique dans la rubrique réflexion! Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que le débat fait rage en ce moment sur le web: que ce soit sur Twitter, sur les blogs le sujet est chaud bouillant!

Photographes pros et amateurs… en numérique!

Pour résumer, deux visions de la photographie s’affrontent et on va essayer de les présenter sereinement!

La première, évidemment soutenue par la majorité des photographes amateurs, est basée sur la photographie en tant qu’image et image seulement. Peu importe le statut du photographe, s’il est connu ou non, pro ou amateur, une photo est bonne ou moins bonne mais uniquement au regard de ses qualités intrinsèques!

La deuxième, défendue par une petite proportion de photographes pros, affirme que seuls les pros peuvent fournir des images de qualité. Les pros auraient du talent (en tout cas la plupart d’entre eux) et les amateurs (en tout cas la plupart d’entre eux) seraient des photographes de second ordre.

Certes, on trouve dans les différents argumentaires des nuances, certains pros reconnaissent le travail des amateurs et certains amateurs doivent estimer que les photos pro sont « mieux »…

En parcourant les tweets et les billets de certains (on lira Hervé Le Gall sur http://shots.fr ou Frozen Piglet sur http://kecebolaphotographie.blogspot.com/ ) on note une certaine aigreur dans leurs propos, voire une rancoeur… La photo a évolué avec l’arrivée du numérique. Avant, il y avait clairement 2 mondes: les pros qui avaient le super matos, les bons labos photo et un quasi monopole sur la « belle image ». Certes, il y a toujours eu des photographes amateurs passionnés mais qui se contentaient de rester bien sagement dans leur coin, osant parfois une expo photo dans la maison des associations de leur quartier… Mais ceux qui savaient prendre des photos, vraiment prendre des photos, c’était les pros!

Aujourd’hui, tout le monde fait de la photo! Et ça, c’est un profond changement. Le numérique est devenu accessible, on n’est pas obligé de tirer ses photos, on peut « exposer » son travail sur le web et être vu par des millions de visiteurs…. on est bien loin des anciennes expos avec 100 personnes au vernissage (merci les petits fours) et 10 par jour le reste du temps! En plus on a même un appareil photo dans son téléphone maintenant… autant dire qu’on n’a plus d’excuses pour ne pas faire de photos.

Alors oui, il y aura toujours une majorité de gens qui prendront des photos, juste pour eux, du chien, des enfants, du joli paysage mais il y a également des centaines, des milliers de photographes amateurs qui chercheront des sujets originaux, qui feront tout leur possible pour ramener une très belle image, qui se formeront, qui investiront dans du matériel de qualité… et qui parviendront à un très haut niveau sur le plan photographique.

Les photographes pros râlent sur leurs homologues amateurs… pourquoi?

Au fond, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème de compétences, de talent ou de qualité du matériel utilisé. Le photographe est celui qui est capable de saisir un instant de vie et de l’immortaliser sous la forme d’une photo… et pour que celle-ci devienne une belle photo, il faut qu’il parvienne à transmettre une émotion à celui qui regardera cette photo…

La différence entre un amateur et un pro? Le pro est payé pour faire des photos l’amateur fait des photos sans être payé! « Photographe professionnel » est un métier pas un diplôme d’artiste/artisan talentueux. La dichotomie entre les 2 statuts n’est que juridique et fiscale.

Évidemment, nombre de photographes pros sont « bons »! Ceux qui ne le sont pas mettent vite la clé sous la porte… ou ont la chance de vivre dans une région sans concurrence! Mais ils étaient compétents même quand ils étaient encore amateurs sinon ils ne se seraient jamais lancé dans le métier sachant la difficulté qu’il y a à percer.

Mais il y a également de nombreux photographes amateurs avec un véritable talent, capable de produire des images sublimes! Simplement, ils font le choix de garder cette activité comme un « simple » hobby, pour le week-end ou en soirée. Ils ne cherchent pas à gagner de l’argent, mais juste à se faire plaisir et pour certains à partager leur passion avec d’autres. http://phototrend.fr/2012/11/a-lere-dinstagram-quest-ce-qui-definit-un-photographe-professionnel/

La raison de la grogne de certains pros tient plus de la concurrence déloyale dont ils estiment être les victimes: certains photographes amateurs « travaillent » gratuitement ou pour une bouchée de pain. Et comme certains sont de bons photographes, c’est là que les problèmes commencent… Ces derniers sont tout à fait capables de fournir de très belles images, de qualité « pro ». Évidemment puisqu’ils peuvent tout à fait être formés, expérimentés, bien équipés et talentueux!

Alors les pros se sentent dépossédés de leurs anciennes prérogatives et souffrent de cette concurrence qu’ils n’avaient pas vu venir!

Une concurrence bien réelle

Certains acteurs du web se sont engouffrés dans ce créneau comme les agences de photos de type microstock (Fotolia et autres). Ils achètent à bas prix des photos de pros ou d’amateurs et les revendent à peine plus cher. Une sorte de photographie « Low-Cost » dont le modèle économique est basé sur la quantité et non plus seulement la qualité: mieux vaut vendre 1000 fois une photo à 1€ qu’une seule fois une photo à 999€. Comme on pouvait s’en douter, ces agences ont fait un tabac auprès des clients. Un site web à illustrer? Il suffit d’acheter une vingtaine de photos à 1€ à un microstock et le tour est joué. En plus certaines de ces photos sont très réussies. Bon, la question des droits d’auteur peut se poser mais après tout si ces photos sont à vendre c’est que c’est légal… Ça permet de se passer du photographe pro et surtout des 500€ qu’il va demander à la fin de la séance photo!

Autre concurrence, les concours photos. Sous couvert d’un jeu, de nombreuses entreprises ou de collectivités locales se constituent une jolie banque de photos gratuitement. Il suffit d’offrir un petit lot en guise de compensation au vainqueur et on obtient des centaines voire des milliers d’images sur le thème de son choix, les participants ayant renoncés (sans vraiment comprendre l’enjeu) à leurs droits sur leur photo. Avant on faisait appel à un pro pour illustrer ces brochures touristiques, maintenant, il suffit de lancer un concours. Le vainqueur est en général celui qui a le plus d’amis Facebook… mais peu importe puisque l’organisateur a gagné un lot de jolies photos gratuites!

Une variante de cette concurrence: le photographe se voit récompensé d’une mention de son nom en échange d’une « grande visibilité » s’il veut bien céder gracieusement ses droits… Ça marche bien, le web regorgeant d’amateurs présentant leurs images sur un blog ou dans une galerie… et tenté par la « célébrité »!

Sinon, les pros souffrent aussi de la concurrence des amateurs dans la photo sociale: un cousin qui fait des belles photos et on peut se passer d’un photographe pro. C’est toujours 1000 euro d’économisés et qui permettront d’acheter une plus jolie robe à madame ou de mettre du Champagne sur les tables à la place du Crémant de Bourgogne. Et puis avec tous les invités qui prendront de toute façon des photos, on aura de quoi faire pour remplir l’album!

Enfin, un cas un peu à part, Certains amateurs se lancent dans la photo pro via le statut d’auto-entrepreneur. Il devienne pros mais sont « accusés » par les artisans / auteurs photographes de ne pas avoir les même contraintes en termes de charges. Ces auto-entrepreneurs se lançant dans la photographie mais en gardant une activité principale peuvent également casser les prix… puisqu’ils ne vivent pas exclusivement de la photo 😉 On comprend alors la grogne des pros qui sont parfois obligés de s’aligner sur ces nouveaux arrivants.

Les photographes pros ont donc de bonnes raisons de se méfier des amateurs, mais on voit bien que ce n’est pas sur les compétences ou le talent que cela se joue. N’en déplaise à certains, mais la profession est en train de changer et les pros vont de toute façon devoir s’adapter s’ils veulent survivre. Les plaintes et les « c’était mieux avant » n’y changeront rien. Mais des pistes existent…

Les pros ont encore un rôle à jouer

Ceux qui se lamentent disparaîtront, c’est évident. Nombreux sont les amateurs qui auront une longueur d’avance, qui accepteront de ne pas se faire payer ou qui se feront payer au black…
Ceux qui innovent survivront! Ça fait un peu slogan du MEDEF mais c’est bien vrai. Le photographe pro est à la fois un artiste, un artisan et un chef d’entreprise. Il y a encore des choses à inventer, des pratiques à faire évoluer…

Prenons quelques exemples:

– faire la promotion de la photographie responsable: la label concours équitable par exemple valorise les concours qui ne privent pas les auteurs de leurs droits. Ça ne réglera pas le problème mais si les amateurs comprennent l’enjeu des concours « bidons », alors ces derniers finiront peut-être par être marginaux.
– défendre la photographie, comme le fait l’UPP. Là encore ce n’est pas miraculeux mais l’union fait la force et peut faire pencher la balance notamment lors de négociations avec le gouvernement.
– communiquer: un photographe ne se trouve pas dans les pages jaunes. Il faut présenter son travail, être clair et transparents sur les tarifs, expliquer le plus possible le coût d’un shooting mariage par exemple  et mettre cette dépense en lien avec les autres postes du « budget mariage »:1000 euro par exemple pour un mariage, c’est une sacrée somme mais 20 après, il ne restera plus grand chose… si ce n’est les photos. Peut-être que cela vaut le coup de rabotter un peu les autres dépenses et ne pas sacrifier les photos. Et si le cousin « machin » prend de belles photos, ça fera des images en plus mais on n’est pas obligé de lui faire porter cette responsabilité.
– innover: faire des photos « classiques » de mariage est assez facile… faire des photos originales, vivantes et artistiques s’avère nettement plus compliqué. Les pros doivent être créatifs pour s’imposer. Quand je regarde la photo de classe de ma fille, faites par un pro, je pleure… Arrière-plan mal choisi, plusieurs enfants ne regardent pas dans la bonne direction, soleil dans les yeux… la cata. La photo de classe n’est pas forcément banale… Il reste des choses à inventer…idem pour le mariage. Pourquoi ne pas s’associer avec un filmeur par exemple et proposer un pack photo+film du mariage? Nombreux sont les photographes amateurs capable de couvrir un mariage, mais c’est beaucoup moins vrai en vidéo!
– se diversifier. On peut être photographe pro sans vendre une seule photo! En donnant des cours par exemple… C’est un autre métier certes, mais à l’image de ce que font les musiciens, enseigner permet de dégager un revenu lorsque la vente d’image ne suffit pas. On peut aussi devenir blogueur et monétiser son site. Cela demande des compétences en termes d’écriture et d’informatique, mais de nombreux photographes ont des choses à raconter, des expériences à partager….
– avoir une démarche commerciale: à moins d’être connu, il faut aller chercher le client. Le photographe pro est un chef d’entreprise… Vous connaissez beaucoup de boites qui ne démarchent pas leurs clients?

Conclusion:

Clairement, il y a de la place pour tout le monde mais le métier de photographe change, tous les amateurs ne deviendront pas des pros mais produiront toujours des images. Il n’y a pas de distinction sur le fond entre des images d’amateur et de pro. Simplement, un amateur sans talent ne fera pas d’ombre à un bon pro… mais un photographe amateur talentueux doublera un « mauvais  » pro. C’est inéluctable… Même si c’est triste pour certains photographes pros, il ne restera que les meilleurs ou les plus innovants que ce soit artistiquement ou commercialement.

Reste le problème de ceux qui organisent la paupérisation du métier: microstock, organisateurs de concours non-éthique, administrations (mise en place de webcam dans les mairies pour que les agents d’état civil prennent eux-même les photos). Là, il n’y a que la mobilisation collective des photographes, professionnels et amateurs, qui portera ses fruits. Il faut impérativement que les photographes amateurs comprennent que donner ses photos n’apporte rien à l’auteur mais tout au bénéficiaire des photos! Se faire respecter en tant que photographe commence par être exigeant avec soi-même en ne bradant pas son travail. Céder les droits d’une photo pour 0.3€ ne rendra pas riche les photographes amateurs et finira par faire disparaitre une bonne partie des photographes pro qui vivent de l’illustration. Le seul qui fera fortune, c’est le microstock! Dommage non?

Et vous cher amis photographes, amateurs ou pros, que pensez-vous de cette évolution des pratiques photographiques?

50 commentaires sur “Un photographe c’est bien, un photographe pro c’est mieux!”

  1. Ce qui a changé, à mon avis, outre la disponibilité des appareils photos et autre moyens de produire des images, c’est surtout la vision et la compréhension que la majorité a de ce qui fait une bonne photo.

    Vu que grâce à cette même disponibilité des appareils photos on nous sert un flow incessant de photos de merde, dès qu’une image est à peu près potable, ça devient du grand art! Y a qu’à demander à un novice ou un profane ce qui fait une bonne photo. Réponse à 99% du temps: le flou d’arrière plan.

    Pour ce qui est des pros qui doivent s’aligner pour concurrencer les amateurs, je ne suis pas d’accord avec toi. C’est pas si simple. Quand t’es pro t’as des frais, un «cost of doing business». C’est ce que ça te coûte d’avoir ton entreprise. Par exemple, les assurances, les cotisations sociales, les impôts, le matériel, les licences software, ton salaire, la création/maintenance d’un site, etc. Tout un tas de chiffres à calculer pour savoir combien te coûte ton business annuellement. Après tu divises ce chiffre par le nombre de jours où tu veux bosser et ça te donne le montant qu’il te faut pour t’en sortir avec un chiffre d’affaire de zéro.

    Donc quand t’es pro, que tu proposes tes tarifs à un client (tu ne parles que de mariages mais y a aussi d’autres domaines) et que t’es en concurrence avec un mec qui lui propose la même chose pour une fraction du prix, c’est un problème! C’est un problème parce que ce mec, même si la qualité de son travail est excellente, ne comprend pas la réalité du marché et pourri tout un business.

    Et pour encore en rajouter, ce même mec ne comprend certainement rien aux licences et va céder tous les droits sur la photo. Alors que les licences, c’est là qu’est le vrai gagne pain du photographe pro.

    Donc oui, tu mets le doigt sur un problème réel, mais pour moi tu n’as pas tout à fait compris où se trouve vraiment le problème.

    Mais c’est un bel article quand même, bravo! (:

    1. Salut Josh!

      Merci pour ton passage ici. Je comprends ton point de vue et je le respecte. Je répondrai juste que je suis plus d’accord avec toi que tu ne l’imagines. Pour moi, les pros ont leur place, c’est clair… Les amateurs aussi… Mais les choses ont changé. C’est comme la mondialisation, on peut être cotre mais elle existe. La photo s’est démocratisée et a donc fait bouger les lignes. Alors oui des photographes pros tirent la langue pour boucler les fins de mois mais ce n’est pas, je pense, la responsabilité des amateurs. Certes il y aura toujours quelqu’un pour faire un mariage ou de la corporate au black mais ça je pense que ça existait aussi avant, y compris parmi les pros.

      Le vrai problème il me semble, c’est que les commanditaires ont perdu la valeur des choses: un photographe qui bosse une journée en shooting + des heures et des heures en post-prod, cela coûte. Cela coute cher mais c’est du travail!!! Et un journal qui achète une photo à 1€ pour illustrer un sujet le sait très bien.

      Je dois reconnaitre que c’est triste mais si on est honnête on fait un peu tous comme ça: est-ce que beaucoup d’entre nous culpabilisent de payer juste 29€ pour un billet d’avion pour Barcelone?

      Par contre, on est prêt à payer des centaines d’euro pour un iPhone! Va comprendre…

      Ceci dit, les pros s’en sortiront par le talent, l’expérience et l’inventivité! Je maintiens que la lutte pour un retour en arrière est vaine… il faut évoluer et offrir ce que les amateurs et les microstocks ne peuvent pas proposer.

      D’ailleurs quand on voit ton boulot, on voit très bien que tu es dans ce mouvement. Tu pourrais faire uniquement des mariages « alimentaires » mais tu mènes des projets personnels de très haut niveau ;-)… Ça t’amènera pas forcément des milliers de clients mais ça donnera une énorme assise artistique à ton travail et on fera appel à toi pour tes qualités de photographe et non pour tes tarifs « low cost ». Comme tu l’as dit, se brader est une catastrophe économique pour tour le monde…

  2. Faire savoir aux amateurs parasites (dont je pourrais pourquoi pas faire ponctuellement partie … Qui sait ?) à quel prix un pro peut vendre une photo (Concert, événement sportif ou autre) éviterait je pense qu’il n’effondrent le marché auprès de sites tels que vous citez (ou d’agences non ?). Si l’écart entre prix pro et amateurs se réduit (a la hausse) les acheteurs se poseront la question 2 fois avant d’aller vers une banque d’images. C’est peut être utopique … Je sais …

    1. Le problème est que :
      1 – les amateurs ont-ils vraiment envie de se casser la tête à vérifier les tarifs UPP (par exemple, pour la France, et pour de la cession de droits « classique ») avant de proposer leurs services ? (et je ne parle même pas de faire un calcul de rentabilité comme le présente Josh ci-dessous… ce serait le mieux, mais bon) Je l’ai fait systématiquement quand j’étais amateur, mais j’ai vraiment l’impression d’être l’exception qui confirme la règle !?!
      2 – la tendance actuelle est plutôt de tirer les prix par le bas, avec tous les exemples que cite Marc (Micro-stock, mariages au black, concours photo « base de donnée gratuite »), et que cela est fait non seulement par des amateurs (mais j’ai envie de dire : « c’est le jeu ma pauv’ lucette ») mais aussi et surtout avec la complicité de nombreux professionnels de l’image (quand on voit le dernier exemple en date avec le Monde : http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=808 ; ca donne juste envie de pleurer : les mecs recoivent des subventions et ne jouent même pas le jeu) ; c’est plus cela qui est grave à mon sens 😉

    2. Perso je partage l’avis de Mr Nem il faut permettre à tous de savoir combien coute une photo à produire et faire en sorte que le prix s’élève plutôt que le laisser s’enfoncer, la prochaine fois sinon ça sera un autres médias et à terme la destruction de l’expression parfois artistique

      1. Et moi pas d’accord dans le sens où :
        – les tarifs UPP sont publics (au moins ceux des années précédentes)
        – Josh a expliqué ce qu’est un calcul de rentabilité et ce qu’il faut mettre dedans
        Le problème a mon sens est que les amateurs (pas tous je sais) n’ont pas envie de prendre le temps de chercher l’info 😉

  3. Pas le temps de faire un commentaire complet.
    Juste un petit en attendant, pour rappeler que ce n’est pas parce que des boites font du commerce en France selon leurs principes commerciaux (je pense à Fotolia en particulier) qu’ils respectent la loi française ; il n’y aurait jamais de procès sinon 😉
    La notion de « libre de droits » n’existe pas dans le CPI français, donc à partir de là, conclue ce que tu veux 😉

      1. Oui je sais c’est bien ce qui pose problème :
        La rue est en France
        L’arrière boutique est en Irlande

        Ils jouent sur tous les tableaux et surtout sur celui qui est intéressant pour eux… Au détriment de plein de choses acquises au fil du temps pour les auteurs en France 😉

  4. C’est normal de voir la photo évoluer mais la politique de certains est à gerber je pense aux concours véreux aux microstock qui défendent le gratuit et ces amateurs qui les encouragent en disant que les pro n’ont qu’ à évoluer.

    Si l’évolution doit passer par le gratuit qui écrase la profession non merci les deux peuvent cohabiter sans passer par l’étouffement de la profession qui peut devenir pour certains une profession « d’avenir ».

    1. Merci pour ton com’. Évidemment, les 2 peuvent cohabiter. D’ailleurs si on y réfléchit bien, un pro a d’abord été un amateur! Si on veut garder des vocations intacts, il faut que les futurs pros n’aient pas peur de se lancer…

  5. Je n’ai pas lu les commentaires au dessus, mais c’est simple à résumer : si on vous fait une commande, faites vous payer tout simplement car tout travail mérite salaire. Il n’y a pas de débat pour moi entre pro/amateurs/artistes. Par contre se faire entendre dire par un égo surdimensionné que le gazole est offert pour être publié, ça fait franchement rire, même si on est pas photographe (vécu !).

    a force de dire non sur du gratuit, ça relance mécaniquement n’importe quel marché.

    1. « tout travail mérite salaire »
      Tout le problème je pense est là.

      Pour beaucoup d’amateurs, la photo n’est pas comme comme un travail mais comme un hobby.
      Et « tout hobby ne mérite pas salaire » !… 😉

      1. J’ai un statut de professionnel et c’est ma seule activité : aucune photo que je réalise n’est à caractère alimentaire. Arrêtez de dévaluer le travail d’un photographe, par pitié ! C’est ce genre de réactions qui conduisent à dire que le photo ne vaut rien !

  6. Ayé Marc,

    très intéressant ton article.C’est une problématique que l’on rencontre dans de nombreux domaines hélas (notamment Web). Combien de fois j’ai eu des clients qui devenaient verts lorsque nous répondions à leur appel d’offre (création de site) avec un cahier des charges longs comme le bras étalés sur plusieurs mois de travail. Et qu’au bout du compte, ils font appel à des « privés », qu’ils ont un site qui ne tient pas la route et qu’ils se rendent compte de leur « bourde » (aucun suivi client, hotline zéro, etc.) Donc oui, pour un pro, ça fait grincer des dents. 😉

    Comme le marché de la photographie est devenu quelque chose de « banal » et accessible pour tout le monde, la vision que le grand public a de la photographie est devenu complètement biaisé.

    Rien qu’à voir Instagram qui a propulsé ce marché à la vitesse grand V en créant de nouvelles vocations, que j’appelle « photographe du dimanche ». Même Nikos Aliagas est un excellent photographe du dimanche. La preuve, il s’y est mis en sortant un livre, absolument, UN LIVRE!!! http://www.iphoneographe.fr/livres/nikos-now-nikos-aliagas-liphoneographe/

    La photographie est devenue tellement accessible, que tout le monde en fait. Tout le monde propose ses photos et ce sont ces fameux sites dont tu parles qui ont tout compris (Fotolia, etc.) en créant cette hécatombe des prix et en se foutant éperdument des photographes professionnels qui ont besoin de taf.

    Donc oui, les pros, les créatifs sortiront leur épingle du jeu en mettant en exergue leur créativité. Mais il y aura tout de même les amateurs qui continueront à bousiller cette art avec leurs photos du dimanche. Et pour conclure, je ne saurai que trop conseiller cet excellent site: http://youarenotaphotographer.com/

    😉

    1. Merci Cyril pour le lien : »You are not a photographer ».
      J’ai commencé par pleurer de rire pendant dix minutes avant de réaliser que c’était plutôt à pleurer de désespoir.
      Mais quand même, j’ai bien ri ! 😉

  7. Bravo pour ton article tout d’abord, d’autant que je partage totalement ton point de vue.

    Je suis amateur éclairé comme on dit. C’est-à-dire que la photo est un hobby pour moi. J’expose, je vends à l’occasion des tirages numérotés de mes expos, j’adhère à la SAIF, voilà, pas plus (pour le moment).

    Ce genre de débats me semble toujours un peu dépassé tant les choses bougent trop vite pour les gens qui se plaignent.
    Un peu comme quand les moines copistes ont lutté contre la lecture/écriture pour tous puis l’imprimerie…

    Comme tu le dis, il faut savoir innover, se renouveler pour exister (n’est-ce pas l’industrie du disque ou du cinéma ?).

    Un bon pro qui sait se vendre aura toujours les faveurs d’un client exigent qui voudra obtenir à coups sûr l’image qu’il recherche. Ce client exigent sera prêt à payer probablement même plus cher pour ce service.
    Par contre, les travaux photographiques plus classiques que sont la photo de classe ou la photo de mariage ne feront vivre que des photographes qui savent faire dans l’original.

    Enfin, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi (dans les commentaires) en ce qui concerne les photos dans les mairies.
    quel est l’intérêt d’aller chez un photographe pro, payer 4 photos d’identité papier, pour ensuite en scanner une à la mairie et la retrouver en noir et blanc pourri sur sa carte d’identité ?
    Le gain de temps et d’argent en faisant la photo directement à la mairie est tel que je ne vois pas comment on peut justifier une obligation de passer par un photographe pro (ou un photomaton !).

    Merci pour ton bien bel article.

    PS : Vas-tu au Salon de la Photo de Paris ? J’y serai jeudi. Peut-être peux-tu faire un recensement global à travers les commentaires d’un billet. Ca serait sympa que tes lecteurs se croisent…

    1. Pour les photos d’identité, je ne suis pas pour forcer les gens à les faire chez un photographe pro. Je fais mes propres photos d’identité depuis plusieurs années et c’est bien comme ça. Les photos de photomaton sont nulles de toute façon, et si je peux les faire moi-même je ne vais pas me priver.

      Par contre, là ou ce n’est pas normal c’est que des gens dont ce n’est pas le métier réalisent des photos et soient (indirectement payés pour ça) à la place des photographes pros. C’est comme si les photographes établissaient des permis de conduire pour leurs clients qui viennent se faire photographier!

      1. Je ne suis pas d’accord. On peut aussi voir que le travail de ces gens est de faire des cartes d’identité, et ça comprend la photo.
        Ce que je veux dire, c’est que ce qui est important c’est le choix. L’usager a le droit de faire une photo soit-même, chez un pro, dans un photomaton ou directement à la mairie.
        Alors, je ne comprends pas la demande qui a faite par les pro d’INTERDIRE la prise de photo en mairie.

        On ne peut pas par exemple interdire à un architecte de faire une photo de sa réalisation pour mettre dans un dossier sous prétexte que son métier n’est pas la photo…

        1. C’est un peu tiré par les cheveux l’exemple de l’architecte 😉 C’est lui qui décide ce qu’il fait. La « pauvre » employé de mairie n’a pas demandé à faire des photos, je doute fort qu’elle ait été formée pour ça…

          1. OK, c’est exagéré pour l’architecte.
            Par contre, quand tu dis « je doute fort qu’elle ait été formée pour ça », fait quand même pas rigoler. As-tu déjà vu le dispositif ?
            Il y a un endroit où placer sa tête, un compact numérique au bout d’un bras articulé et c’est tout.
            Il suffit de déclencher et la photo se retrouve instantanément dans ton dossier de demande de carte d’identité.

            Franchement, c’était un réel plus pour l’usager.
            Ici, le lobby des photographes pro (et des vendeurs de photomatons), nous supprime cette avancée pour nous faire ajouter des étapes à une démarche qui devrait être simple.

            En fait, pour revenir au fond du débat, il y a trop de pro différents pour les mettre dans le même panier : celui qui fait des photos sociales (mariage, école…), celui qui fait des packshot, celui qui fait des développements (tirage et identité) ou celui qui expose/vend ses œuvres.
            Chacun de ses métiers est totalement différent. Seul ceux qui ont une vrai valeur ajouté resteront.

  8. Bonsoir,

    Mon point de vue en tant que photographe amateur sur le sujet :

    A ceux qui pensent qu’il n’y aurait que les pro qui font de bonnes photos ? Permettez-moi de leur répondre « Qu’est-ce qu’une bonne photo ? Qu’est-ce qu’une mauvaise photo ? ».

    La photographie est un art avant tout. Et chacun exprime son art comme il le vit, comme il le ressent.

    Comparez cela à la peinture. Pensez-vous que les grands peintres comme Utrillo, Picasso, etc. étaient considérés comme des « pros » à leur époque ? Certains payaient leur consommation à la guinguette du coin avec leur toile peinte de la journée… Alors oui la photo est un art, et cela ne doit pas empêcher l’amateur de se faire connaitre en tant qu’artiste et non en tant que photographe à qui passer commande de reportages de mariage ou je ne sais quoi d’autre…

    Ensuite, pour ma part, je considère de « pro » quelqu’un qui vit de son travail de photographe. Et qui est déclaré et paye des impôts / taxes sur sa rémunération. Et l’amateur ou le passionné est celui pour qui la photographie est une passion et qui n’a pas besoin de tirer revenu de son art. Dans le cas où ce dernier encaisse de l’argent en échange d’un reportage, cela s’appelle un travail, qui mérite salaire certes, mais qui ne doit pas faire de concurrence déloyale et surtout être déclaré. Rien n’empêche l’amateur de devnir pro un jour..

    Mais alors se pose l’éternelle question du statut du photographe. A quel organisme doit-il être déclaré / adhérent ? Un Auto-entrepreneur peut-il être photographe ? Etc… On entend de tout … Cela mériterait un article assez juridique et complet sur le sujet.

    Aymeric

    1. Oui, Aymeric. C’est très compliqué de devenir pro! Et malgré les excellents articles et livres de photographes/juristes comme ceux de Joëlle Verbrugge http://blog.droit-et-photographie.com/ on n’y voit pas très clair. Et ce n’est pas Seb ( http://sfphotos.fr/2012-10-11-dura-lex-sed-lex ) qui me contredira….

      Je suis moi-même dans une situation identique à celle de Seb (Frontalier …. et en plus fonctionnaire….). J’ai plusieurs fois songé à devenir « pro » en activité secondaire, mais je n’ai pas encore trouvé de solutions fiscales et juridiques pour lancer mon projet photo… A part en montant une société en Suisse mais c’est pas beaucoup plus facile qu’en France… Alors je reste gentiment amateur et je continue ma formation sur le terrain 😉

  9. Ça cause, ça cause.

    Moi je dis l’éducation avant tout. Je suis passé par tous les écueils. Au tout départ, j’ai déposé 2-3 photos sous fotolia sans savoir exactement ce qui se cachait derrière ce système. Après lecture de différents blogs (dont l’excellent site de Cédric Gérard http://www.aube-nature.com/ ), je me suis rendu compte de ma sottise. Alors je dis non aux vieux grincheux qui dénigre la photographie amateur qui me fait tout autant vibrer que la photographie professionnel mais oui aux personnes qui nous informent et nous expliquent les tenants et les aboutissants. Cette éducation est un long labeur mais le vieux grincheux n’empêchera jamais le quidam d’aller faire de la photo alors autant essayer de l’orienter.

    Ton article est utile car il va dans ce sens.

    1. Exactement Stéphane! C’est peut-être ton commentaire qui nous fait le plus avancer 😉 L’éducation comme bien souvent est une piste à explorer. Amateurs et pros doivent pouvoir coexister et effectivement des blogueurs comme Cédirc oeuvre dans ce sens… Ca fait boule de neige puisqu’en général ces articles sont bien relayés. Après, tous les photographes amateurs ne sont pas sur le web et il en restera toujours qui feront des mariages au black pour 300€…

  10. Moi j’ai qu’une chose à dire après lecture de tous ces commentaires. Pour moi, le problème vient de l’accès aux appareils réflex par n’importe quel quidam.
    Quand je vois les proches, les amis, les gosses avec des réflex en main, à mitrailler au flash en mode auto ou pire intelligent, je meurs.
    Parce qu’après, ils se congratulent, font développer en papier et les affichent partout dans la maison. Et toi, tu te dis, « mais c’est pas possible d’aimer ces prises de vue de touristes ! » Bah si, ce sont les leurs justement. Le hic aujourd’hui, c’est que les gens sont plus fiers de LEUR photos que d’avoir acheter une photo numéroté … (à méditer)
    Moi je dis que c’est ça qui tue la photo aujourd’hui, l’accès facile au matos d’entrée de gamme.
    Et pourtant, c’est ça qui a développé la photo et le phénomène aujourd’hui. Et c’est ça qui est aussi pratique pour nous, photographes amateurs, de pouvoir se payer quelques bons boitiers et cailloux sans se ruiner affreusement.
    Il y a du débat possible dans tous les sens sur ce sujet.
    Mais vive la photo ^^

    1. Voilà exactement le regard que je ne peux supporter : dire que le problème vient de l’accès facile à tous.

      Je suis sûr que tu as un ordinateur et que tu n’en utilises pas 10% de ces capacités.
      Je suis informaticien donc je dois râler parce que tu as accès à du bon matériel pour pas cher ?!?
      Moi, je préfère être content de voir l’accès facilité à la création pour le plus grand nombre…

      Comme l’a très bien dit Stéphane dans un commentaire, le seul soucis est l’éducation. Quand on connait le prix des choses, le temps qu’il faut pour les réaliser, tout se comprend.
      L’é-du-ca-tion !

  11. En lisant l’article je me dit que les amateurs s’en prennent plein la poire pour pas grand chose, on ne parle que du mal être du pro et on leur donne les solutions pour s’en sortir, une manière de leur mâcher le travail.
    Bref ce que je retiendrais pour ma part c’est que les pro sont aussi capables de fournir des images de M…. tout comme ils sont capables de fournir de bonnes images.
    Que les amateurs sont capables de fournir des image de M…… tout comme ils sont capables de fournir de bonnes images.
    La différence entre pro et amateur c’est le fait que l’un en vie et l’autre pas, pas besoins d’aller chercher plus loin.

      1. Autant dire les choses comme elles sont 🙂
        Tout le monde a ces soucis qu’ils soient photographique ou pas, ici leurs soucis n’est pas photographique mais administratif (en temps que pro), ceci ils ont choisi personne ne leur a imposé et encore moins les amateurs.
        Donc partant de ce principe il n’y a pas à ce plaindre de quelque chose de naturel.

  12. Un article très complet qui fait réfléchir et renvoie aussi à des liens bien intéressants.

    « bon vieux sujet bien polémique » pas forcément pour tout le monde, moi je découvre… Et on a tous débuté et découvert un jour, et comme le dit Stéphane il y a une question d’éducation, ou tout simplement d’expérience.

    Personnellement je fais de la photo pour m’amuser, pour expérimenter, tous les sujets sont bons pour ça.

    Et le jour où on m’a contactée via mon blog pour faire des photos de mariage, j’ai refusé et j’ai refilé le bébé à un photographe professionnel, parce que ça ne m’amusait pas, et que de toute façon je ne m’en sentais pas capable. Mais je l’ai accompagné pour apprendre, et faire uniquement les photos que j’avais envie de faire, rien à voir avec une commande. Du coup j’ai réalisé que je ne ferai jamais de photos de mariage ! 🙂

    Par contre la toute première fois qu’on m’a demandé d’utiliser une de mes photos, toute fière j’ai dit oui sans réfléchir et sans rien demander. A présent j’ai plus d’éléments et ma réponse ne serait plus la même. Mon meilleur ami qui est photographe professionnel m’a bien aidée aussi. Et des notes comme celles-ci.

    Bref, le « bon vieux sujet bien polémique », il faut se souvenir qu’il est toujours nouveau pour quelqu’un. 😉

    1. Bonjour et merci pour ce commentaire;-) Effectivement, ce n’est pas un « bon vieux sujet » pour tout le monde et mon but est aussi de toucher les amateurs pour les alerter sur le danger de la photo « gratuite »… Il y a toujours quelqu’un qui s’en met plein les poches! Mais c’est jamais le photographe 😉

  13. Tu n’imagines même pas combien de fois j’ai commencer ce commentaire avant de l’effacer.

    Mais au final, je ne sais juste pas comment exprimer ce que je ressens, car c’est difficile de rester objectif et neutre face à un ami que j’apprécie vraiment.

    D’un autre côté, ce serait terriblement faux-cul de ma part de faire semblant de rien, alors que tu m’as demandé mon avis.

    J’ai lu toutes les intervention, et je pense que celle de Josh est celle qui est la plus proche de ce que je veux dire et de ce que je ressens.

    S’il est vrai que certains pros sont un peu coincé quant à leur vision de l’amateur, il est aussi vrai que certains amateurs pourrissent bien le marcher de la photographie professionnel.

    À ça j’ajouterais que certain pro (ceux qui vendent sur fotolia par exemple pour s’arrondir les fins de mois) joue un double jeu dangereux, entre, je critique les amateur et les microstock et je fais aussi partie du système.

    Bref, sujet délicat, vision des choses difficile, et surtout une passion et une proffession qui ont un avenir lié qui change passablement.

    Difficile de savoir ce que demain nous réserve…. Advien que pura !!!

  14. Retour de ping : Les liens photo - Novembre 2012 | sfphotos.fr

  15. Retour de ping : Un photographe à la une: Maxime Favre | Marc Charbonnier

  16. Retour de ping : Bilan et perspectives du blog | Marc Charbonnier

  17. Et malheureusement ce constat se fait dans plus en plus de secteur d’activité. Le touche à tout, l’amateurisme n’est pas un mal en soi, mais lorsque cela mais des activités professionnelles en jeu, c’est un peu irritant. Aujourd’hui il suffit d’une petite formation dans tel ou tel secteur, pour que les gens se dise « photographe, thérapeute, professeur de musique, tailleur,artisan… » et ainsi de suite. Je comprends et surtout je vous rejoins. C’est quelque part selon ce qui est présenté, une concurrence déloyale.

  18. je ne pense pas que la différence entre un pro et un amateur se joue au niveau de la qualité. La différence c’est qu’un pro doit être capable de fa et doit s’en sortir par des images de qualité

  19. je voulais dire « doit être capable de faire face à la demande de ses clients et toujours s’en sortir avec des images de qualité. Il a l’obligation de résultat. L’amateur n’a pas cette contrainte »

  20. Hello,
    Je n’aime pas trop le terme de pro et d’amateur. Ses mots sont pour moi beaucoup trop simpliste. Je préfère qu’on parle de la différence entre le photographe averti ou passionné et du photographe professionnel.
    Amateur étant trop péjoratif à mon goût…
    La difference ici ne se joue pas sur la qualité des images, de chaque côté, j’ai vu de l’extrêmement bon comme des catastrophes…
    Des deux côtés, j’ai pu voir autant des œuvres vendues à des prix minimalistes comme horriblement cher et n’étant plus réellement abordable.
    Personnellement, je ne cède pas mon travail pour rien… Tout à un coût, le matériel photographique, mon déplacement, l’ordi, mon temps, l’impression, le cadre ect…
    La photographie a énormément changé, aujourd’hui le photographe professionnel n’a d’autre choix que de s’adapter et de prouver qu’il peut offrir en plus de la qualité d’image offrir d’autre plus…
    Salutations

  21. Maintenant, il y a un nouveau boulot qui s’offrent au photographe professionnel : Faire de la formation pour les amateurs.

    Et comme il y a beaucoup d’amateurs, il y a du boulot 🙂

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